Publié dans Economie

Secteur extractif - Renégociation des compensations des communautés chez QMM

Publié le mercredi, 25 janvier 2023


Pendant plusieurs mois, la situation était tendue entre QMM et les villageois qui se sentaient lésés par l’exploitation de QMM.  En effet, des milliers de doléances, plus exactement 8778, pour demander des compensations et indemnités financières auprès de la société minière QMM ont été reçues au niveau des guichets uniques. Face à cette situation, trois signatures d’accords ont eu lieu entre QIT Madagascar Minerals (QMM) et respectivement les pêcheurs de Hovatraha, d’Andranokana, d’Andrakaraka, d’Amparihy et des Communes d’Ampasy Nahampoana et de Mandromondromotra. Et les usufruitiers des communautés hôtes de la mine de Mandena, marquant l’aboutissement des négociations relatives à l’accord de mai 2022. Au total, 3382 usufruitiers et 2029 pêcheurs répondant aux critères d’éligibilité recevront des compensations relatives aux préjudices liés aux activités de QMM. Une fois l’éligibilité des plaignants établie, les négociations, démarrées en décembre de l’année dernière, se sont focalisées sur l’évaluation des impacts liés aux activités de QMM dans le passé suivant les particularités des différents groupes. Les discussions se sont déroulées dans le respect des dispositions d’une charte de négociation signée par les parties et en présence d’un médiateur et d’observateurs afin d’assurer l’objectivité et la neutralité du dialogue. A l’issue des délibérations, les parties se sont entendues sur la nature et les montants des réparations des préjudices mettant définitivement fin à toutes demandes de compensation relative à la gestion des ressources naturelles et les ressources halieutiques dans le système lagunaire.
Collaboration
« Ceci est l’aboutissement d’une véritable collaboration avec les autorités nationales et locales, les représentants des communautés et les chefs traditionnels, ceci à travers un processus de gestion des doléances convenu par toutes les parties prenantes et en conformité avec la législation et les standards en vigueur. Je tiens à remercier toutes les parties prenantes pour leurs efforts et leur confiance », explique David-Alexandre Tremblay, directeur général de QMM. Au-delà des réparations prévues dans le cadre de ces accords, les parties ont prévu de définir les mécanismes de co-design des projets communautaires à mettre en place selon des priorités qui seront collégialement établies par toutes les parties prenantes. Par ailleurs, QMM augmentera ses investissements dans le cadre de sa politique Responsabilité sociétale des entreprises (RSE), passant d'un budget de 1 million à un investissement de dix millions de dollars US pour les trois prochaines années, en vue de mettre en œuvre des projets de développement identifiés en pleine collaboration avec les communautés et pour le bénéfice de l’ensemble des membres des communautés locales. « Les termes des négociations et nos nouveaux engagements RSE permettront à QMM et aux membres des communautés de repartir ensemble sur de nouvelles bases solides, sous le signe de la confiance mutuelle. L’objectif étant un bénéfice partagé, pour QMM et les communautés », conclut David-AlexandreTremblay.



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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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