Publié dans Economie

Madagascar Airlines - Retards et annulations redeviennent monnaie courante

Publié le jeudi, 26 janvier 2023

Air peut-être, c'est le sobriquet que la plupart des usagers avaient attribué à Air Madagascar, il fut un temps. Présentement, avec le changement de dénomination, la compagnie aérienne nationale peine à se défaire de ses mauvaises habitudes. A l'illustration d'un vol international prévu pour aujourd'hui et qui sera alors reporté pour lundi. D'ailleurs, dernièrement, la compagnie aérienne Madagascar Airlines a dû modifier le programme de ses vols depuis La Réunion. Un avion ATR de la société a été touché par la foudre alors qu'il était en train d'atterrir à l'aéroport Roland Garros de Sainte-Marie. La compagnie a rapporté « un impact technique sur l'appareil ».

Ce dernier n'a pu reprendre son envol vers la Grande île. Les passagers ont été orientés sur un appareil de la compagnie Air Austral. Selon les constructeurs, un avion est touché par la foudre en moyenne toutes les mille heures de vol. « Dire que Air Madagascar est dangereuse et abusive, par contre les retards et annulations sont monnaie courante et à bord des avions, c'est pas terrible. De plus, la compagnie a beaucoup de problèmes structurels avec un nombre d'avions trop faible pour prévenir tout problème de pannes sur un autre avion mais les pilotes sont très professionnels », déplore un des usagers de la compagnie qui a récemment fait les frais d'un retard de vol. Des retards dont les frais et autres désagréments sont, la plupart du temps, non pris en charge par la compagnie au grand désarroi des usagers. Pas mal de fois, les passagers voient leur voyage annuler ou retarder, Air Madagascar sait que cela peut être frustrant car les voyageurs seront dans l'obligation de changer entièrement leur plan de voyage. 

Prise en charge

A la base, la compagnie promet à ses passagers de faire son possible pour éviter les retards et les annulations de vol en garantissant la ponctualité de ses différentes liaisons. Il arrive parfois que les vols ne peuvent décoller à l'heure, Air Madagascar prend en charge ses passagers qui n'ont pas pu voyager sur leur vol comme prévu en leur offrant une assistance personnalisée et satisfaisante. En cas d'empêchement, le transporteur national promet à ses voyageurs de faire le maximum pour leur offrir un acheminement rapide vers leur destination finale. En effectuant un retard de plus de  trois heures, la compagnie propose à ses passagers des rafraichissements outre des solutions de communication. Par ailleurs, si le vol est reporté pour le lendemain, la compagnie aérienne transportera ses passagers vers des hôtels en s'occupant du paiement de leur frais d'hébergement. Respectant les lois du transport aérien et protégeant les lois de passagers, Air Madagascar propose à ses voyageurs un transfert rapide sur un autre vol desservant leur destination. En effet, les passagers auront le choix entre embarquer sur un autre avion ou demander le remboursement de leur billet d'avion lorsque l'annulation du vol sera du fait de la compagnie aérienne. Outre le remboursement de l'intégralité de la somme versée lors de la réservation de leur billet d'avion, les voyageurs peuvent demander le remboursement de tout frais et dépense supplémentaire.

 

Hary Rakoto

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Editorial

  • Challenge
    Un Malagasy préside les destinées de la Communauté de la région australe de l’Afrique. Rajoelina Andry Nirina, Chef de l’Etat malagasy, a reçu des mains d’Emmerson Dambudzo Mnangagwa, le digne successeur du charismatique et légendaire leader zimbabwéen, l’ancien président Robert Mugabe, le flambeau de la présidence tournante de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC, version anglaise). Une organisation sous régionale d’au moins 350 millions d’habitants et dont la raison d’être vise à promouvoir le développement économique ainsi que veiller à l’instauration de l’union sacrée et à la stabilité politique des 16 Etats membres. Il ne s’agit aucunement donc d’un pouvoir régalien colonial ou impérial rappelant les périodes sombres de l’histoire d’occupations étrangères en Afrique. Il est plutôt question d’une Communauté d’Etats souverains partageant une même région.

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