Publié dans Economie

Tourisme - La présence digitale pour promouvoir la destination Madagascar

Publié le dimanche, 12 février 2023

132 000. C’est le nombre de demandeurs de visa enregistré durant l’année 2022, a annoncé Joël Randriamandranto, ministre du Tourisme à l’occasion d’une rencontre avec les représentants de la presse dans les locaux de son département à Tsimbazaza en début de semaine. Rencontre qui avait pour objectif de dresser un bilan de performance du secteur touristique durant l’année précédente. Performance notable selon les responsables du ministère dans la mesure où le nombre d’arrivée a quasiment été multiplié par dix par rapport à 2021 lorsqu’on compare le nombre d’arrivée du mois de janvier dernier qui était de 10 157 face au nombre d’arrivée de la même période pour l’année dernière qui n’était que 1 898.

« Certes, l’année 2021 a été considérée comme étant une année de redémarrage post- pandémie, cependant, nous constatons tout de même que les efforts de relance de la destination se font ressentir en termes d'impact sur les chiffres enregistrés », s’enthousiasme le ministre du Tourisme. Des efforts de promotion et de relance qui se traduisent entre autres par la participation au forum international comme le Top Resa ou encore le World Travel Market London. Mais d’un autre côté, le fer de lance de la promotion du secteur sera le renforcement de la présence digitale de la destination Madagascar à l’international. En ce sens, la collaboration avec les influenceurs d’envergure internationale et surtout nationale sera renforcée sur les destinations de niche. 

Découverte

Notamment à travers la découverte des Régions de Madagascar avec Farah Rabekijana connue de sa page Facebook « Mon road Trip Culinaire » qui, compte tenu de ses fortes expériences en matière de voyage à deux -roues à Madagascar, est devenue l’ambassadeur de la destination, et va sillonner la Grande île à deux- roues suivant un planning préétabli. Elle participera aux activités des communautés locales, en cuisinant des recettes avec des produits locaux, et en sensibilisant les voyageurs des us et coutumes, tout en respectant les règles. La mission consiste à faire connaitre les différents sites touristiques de Madagascar, surtout ceux qui sont encore méconnus du grand public et des organisateurs de voyage que ce soit au niveau national ou international. L'influenceur réalisera des mini vidéos de promotion et de sensibilisation tout au long de son trajet et chaque site visité. Elle prendra en même temps des photos et les postera sur les réseaux sociaux. L’objectif consiste à mettre en valeur les aspects touristiques, culturels surtout gastronomiques, étant donné que Farah Rabekijana est également une cheffe cuisinière. Ce qui permettra d'accroître la visibilité en ligne de la destination auprès des communautés ciblées. 

A noter que le ministère a déjà orienté ses planifications stratégiques vers l’utilisation de la nouvelle technologie ainsi que la majorité des activités de promotion dans le domaine de l’Internet depuis près de deux ans. D’ailleurs, une vingtaine d’agents de promotion au niveau des offices régionaux du tourisme et du ministère central ont bénéficié de formation en marketing digital en 2021. 

Hary Rakoto

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Neutralité carbone - Madagascar dans la coalition G-Zéro
  • Précampagne électorale - La CENI rappelle les règles à respecter
  • Litige foncier à Amboanara-Nosy Be - Un cas malheureux de violation du droit fondamental à la propriété
  • Actu-brèves
  • Assemblée nationale - Agenda chargé pendant la campagne électorale des communales
  • Président Rajoelina  - « Fin du délestage d’ici la prochaine saison sèche »
  • Elections municipales - Harilala Ramanantsoa prête à en découdre
  • Crise de l'eau à Antananarivo - Répartition inéquitable de l’or bleu
  • Patrick Rajoelina - L’élection de Donald Trump est une chance pour l’Afrique

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • COP 29, enjeu et défis !
    La 29 ème édition de la Conférence des parties (COP), Conference of Parties, ouvre ses portes ce lundi à Bakou, Azerbaïdjan, sur les bords de la mer Caspienne.Simon Stiell, le patron de l’ONU – Climat, lors de son discours d’ouverture a bien voulu tirer au clair la situation de cette « énième » Rencontre sous l’égide de l’ONU – Climat : « il est temps de montrer que la Conférence mondiale n’est pas au point mort ». En fait, c’est l’enjeu de taille ! Depuis l’Accord de Paris en 2015 au cours duquel les grands pays industriels, les plus grands pollueurs, s’engageaient à payer 100 milliards de dollars par an afin d’aider les pays en développement à se remettre des dégâts dus au réchauffement climatique lequel réchauffement résulte de l’émission « sauvage » des gaz à effet de serre sur l’atmosphère de la planète Terre. Depuis cet Accord (COP 21),…

A bout portant

AutoDiff