Publié dans Economie

Entrepreneuriat  - Le SAFE confirme le poids des femmes dans l’économie

Publié le vendredi, 17 mars 2023

27 % des femmes en Afrique optent pour le statut d’entrepreneur plutôt que celui de salarié. Il s’agit de l’un des plus gros ratios au niveau mondial selon Hassanein Hiridjee, CEO du Groupe AXIAN, lors de sa prise de parole à l’occasion de la cérémonie d’ouverture du Salon des femmes entrepreneures (SAFE), hier au Novotel, Ivandry. Cet évènement qui se tient jusqu’à demain a comme objectif de mettre en exergue le poids des femmes entrepreneures dans l’économie du pays. 

En effet, bien longtemps marginalisées ou encore réduites au rang très « traditionnel » de la femme au foyer vouée à la maternité, les femmes ne se laissent plus décourager. Certaines d’entre elles parviennent à imposer leur leadership pour faire évoluer leurs idées de « business » et mener à bien leur entreprise, à l’image de quelques « success stories » mises en lumière, hier, lors des conférences qui se sont enchaînées à Ivandry. Ainsi, des initiatives d’entrepreneuriat féminin sont actuellement bien plus nombreuses sur le continent en général,et à Madagascar en particulier. On y retrouve des femmes notamment à la tête de structures agricoles, d’artisanat ou encore commerçantes sur les marchés. « Si théoriquement, tout le monde peut devenir entrepreneur, ce n’est pas le cas en pratique. Réussir dans les affaires requiert un certain nombre de qualités et de compétences qui ne s’acquièrent pas toutes sur les bancs de l’école », explique l’une des participantes au salon. 

Investissement 

L’accès au financement est l’un des freins majeurs pour les femmes qui se lancent dans la création d’entreprise. L’entrepreneuriat féminin a en effet longtemps été considéré en Afrique comme un entrepreneuriat de subsistance, suscitant peu d’intérêt pour les investisseurs et les bailleurs. Les banques et les micro-finances représentent ainsi un levier stratégique non négligeable pour de nombreux organismes financiers et bancaires qui ciblent les femmes créatrices de richesse et de valeurs. Raison pour laquelle les institutions financières réaffirment leurs engagements dans ces efforts pour le leadership féminin. C’est en ce sens que la BNI Madagascar réaffirme son engagement avec le GFEM ou Groupement des femmes entrepreneures de Madagascar avec sa participation au prochain salon organisé par le groupement.

« Pour répondre aux besoins quotidiens des entrepreneures et futures entrepreneures, nous disposerons d'un stand durant les trois jours du salon. Nos experts en métiers seront sur place pour les écouter, orienter et conseiller », explique Ndrina Ralaimanisa, directeur de la communication et des relations publiques au sein de la banque. Cette dernière s'engage au sein du groupement avec des programmes d'assistance technique aux PME en vue d'accélérer leur croissance. De ce fait, une conférence portant sur le thème « Les femmes entrepreneures et la banque, un duo gagnant-gagnant » sera développée par Arivolala Andriambahiny, directeur des opérations commerciales de BNI/KRED au sein du SAFE.

 

Hary Rakoto

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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