Publié dans Economie

Banque mondiale-Madagascar - 100 millions de dollars pour la réhabilitation des routes

Publié le mardi, 21 mars 2023

Primordiale mais en délabrement, le réseau routier malagasy ne demande qu'à recouvrer une santé. En ce sens, selon le ministère de l'Economie et des Finances, le conseil d'administration de la banque mondiale vient de donner son accord pour rallonger le financement du Projet de Développement Durable du secteur Routier à Madagascar (Madagascar Road Sector Sustainability Project). Ainsi, depuis le début de ce mois, la trésorerie du projet a bénéficié d'un financement additionnel d'une valeur de 100 millions de dollars. Pour rappel, la Banque mondiale a approuvé un crédit de 200 millions de dollars de l'Association internationale de développement (IDA)* pour améliorer la longévité, la sécurité et la résilience climatique de 1 200 kilomètres de routes à Madagascar.

Le Projet de développement durable du secteur routier de Madagascar soutient également l'utilisation de normes et de pratiques d'entretien améliorées, telles que l'utilisation de normes de résilience climatique, et la réalisation d'audits de sécurité routière. Il pilotera de nouvelles et importantes modalités contractuelles telles que les contrats basés sur la performance. Selon Marie-Chantal Uwanyiligira, responsable des opérations de la Banque mondiale à Madagascar : « Deux tiers des passagers et des marchandises voyagent par la route à Madagascar, ce qui en fait le premier mode de transport du pays. Investir dans les routes, c'est faire preuve d'une économie intelligente, et assurer l'entretien de ces investissements clés est la chose la plus sûre pour leur durabilité ». 

Entretien périodique

Étant donné que les coûts d'entretien sont estimés à 300 millions de dollars par an, la validation de ce financement additionnel était donc de mise pour assurer le bon fonctionnement du projet pour cette année. Projet qui  vise à tirer parti des efforts du gouvernement par le biais de son propre budget et de son fonds routier. Des institutions de gestion du secteur routier et des politiques d'entretien solides constitueront la base pour attirer davantage d'investissements dans le secteur routier tout en prenant compte du besoin de renforcer la résilience climatique, la sécurité routière et les dimensions sociales et de genre. Grâce à un entretien périodique et de routine, le projet augmentera la longévité des routes sélectionnées. Il permettra également d'augmenter d'au moins 50 % les ressources disponibles pour l'entretien dans le secteur. Le projet soutiendra des réformes essentielles pour faire progresser la sécurité routière et la mise en œuvre du plan d'action national pour la sécurité routière. En outre, plusieurs mesures techniques, institutionnelles et de renforcement des capacités augmenteront la résilience du secteur routier malgache et seront intégrées dans les investissements de ce projet. Il contribuera à combler les écarts entre les sexes dans le secteur routier et créera d'importants emplois temporaires au profit des pauvres et des personnes peu qualifiées dans la construction et l'entretien des routes.

Hary Rakoto

Fil infos

  • Déstabilisation supposée de la Refondation de la République - Silence total !
  • Actu-brèves
  • Vie de la Nation - Le Cardinal Tsarahazana dénonce un « christianisme de façade »
  • Actu-brèves
  • « Perquisition » avec violence - Les parents d’une haute conseillère Constitutionnelle torturés
  • Enseignement supérieur - Tolérance zéro réaffirmée face aux abus sexuels
  • Actu-brèves
  • Hauts emplois de l’Etat - Ruée vers les 24 postes de chef de Région
  • Elections consulaires des Français de l’Etranger - La liste Français du Monde revendique une meilleure prise en charge sociale
  • Refondation - « L’espoir d’un véritable renouveau démocratique s’amenuise », dixit la société civile
Pub droite 1

Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

A bout portant

AutoDiff