Publié dans Economie

Recrutement - La JIRAMA cherche des managers

Publié le mardi, 16 mai 2023

Vacants depuis plusieurs mois, plusieurs postes à responsabilité au sein de la JIRAMA sont de nouveau sujets à des procédures de recrutement. Cette fois-ci, il ne s’agit pas encore du recrutement du directeur général de la compagnie mais plutôt d’un « manager de redressement » pour un contrat de 2 ans. «La JIRAMA est à la recherche d’un ma-nager expérimenté dans la gestion de crise, dans le redressement d’une société car nous savons les difficultés qu’elle traverse. Nous ne cherchons pas un technicien », a expliqué le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures à l’occasion de l’inauguration du shop JIRAMA d’Anosizato au mois de mars dernier. Ce recrutement se fait par un appel international et la JIRAMA travaille avec un cabinet international pour toutes les procédures engagées.

D’ailleurs, ce processus est suivi de près par les Partenaires techniques et financiers (PTF), car jusqu’à ce que la compagnie d’eau et d’électricité retrouve à nouveau l’équilibre financier, les investissements réalisés par la JIRAMA sont financés par les bailleurs. « La JIRAMA n’a pas de fonds d’investissement pour le moment. Les ressources financières, permettant la mise en œuvre de ses projets d’amélioration de ses offres, proviennent de l’extérieur. Les financements obtenus par la société s’élève à 4.400 milliards d’ariary actuellement. Il est normal que les PTF soient concernés par ces procédures de recrutement », expliquait le ministre. Pour rappel, le  dernier directeur gé-néral de la JIRAMA fut Vonjy Andriamanga, un ancien ministre de l’Energie et des Hydrocarbures. Suite au limogeage de ce dernier en octobre 2021, la direction générale de la société d’Etat a été régie par un directeur général par intérim, Rivo Radanielina. Ce dernier faisant actuellement l’objet d’un mandat d’arrêt, deux autres techniciens au niveau de la JIRAMA, en l’occurrence, Désiré Marcel Randria-narisoa qui est le coordonnateur de l’électricité de la société, et Haingomam-pia-nina Raso-ava, un responsable du commerce et des ventes, à la fois membres du conseil d’administration de la compagnie, se chargent de la mission d’intérim actuellement.

 

La rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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