Dans cette missive adressée au ministère, l'APTH rappelle une réunion antérieure en avril, durant laquelle un dialogue avait été instauré avec le ministre de l'Energie et de l'Hydrocarbure lui-même. Au cours de cette réunion, il avait été convenu qu'une solution à ce problème serait trouvée. Un accord avait été établi pour un déblocage progressif des paiements en souffrance. Ce plan aurait impliqué un versement mensuel de 2 milliards d'ariary sur une période de six mois, totalisant ainsi un paiement d'un peu moins de 13 milliards d'ariary. Cet arrangement avait été élaboré dans le but de remédier à la situation financière tendue entre la JIRAMA et les transporteurs d'hydrocarbures.
Demande accrue
Cependant, la situation a pris un tournant inattendu en raison d'une demande exceptionnelle d'approvisionnement d'hydrocarbures de la part de la JIRAMA pour répondre aux besoins énergétiques de la fête nationale. Cette demande soudaine et accrue a eu pour conséquence d'augmenter davantage la dette de la JIRAMA envers l'APTH. Face à cette nouvelle complication, l'APTH a décidé de poser un ultimatum ferme au ministère. L'ultimatum fixe une date butoir, le 15 août, au-delà de laquelle l'APTH prévient qu'elle se verra contrainte de prendre des mesures plus drastiques. Dans la lettre, il est clairement indiqué que si aucune solution n'est trouvée d'ici cette date, l'association sera contrainte de prendre des mesures pouvant mener à une situation de paralysie. Ces mesures pourraient potentiellement avoir des conséquences majeures pour le secteur du transport d'hydrocarbures ainsi que pour la distribution d'électricité et d'eau dans le pays. En somme, l'APTH met en évidence la gravité de la situation en rappelant la dette impayée de la JIRAMA et en exposant les tentatives de résolution antérieures. La lettre adresse également un avertissement sérieux au ministère, mettant en garde contre les conséquences potentiellement dommageables si une solution immédiate et satisfaisante n'est pas trouvée avant la date limite. La situation reste tendue, et il appartient maintenant au MEH de répondre de manière appropriée pour éviter toute perturbation majeure dans les secteurs touchés.
La rédaction