Publié dans Economie

Tourisme - La Région d’Anosy fait bouger les lignes

Publié le dimanche, 10 décembre 2023

En vue de dynamiser le secteur touristique à Taolagnaro, le ministre du Tourisme, Joël Randriamandranto, a effectué une visite stratégique en fin de semaine dernière. L'objectif principal de cette initiative était d'engager un dialogue fructueux avec les opérateurs touristiques locaux, tout en présentant des solutions innovantes pour renforcer l'attractivité de la Région. La réunion, qui a rassemblé les acteurs clés du secteur touristique local, a été l'occasion pour le ministre de partager les orientations du ministère du Tourisme et d'écouter attentivement les préoccupations des opérateurs locaux. L'accessibilité et la capacité d'accueil de Taolagnaro ont émergé comme des points cruciaux dans les discussions, démontrant le désir de la ville de devenir un important pôle touristique de Madagascar.

Le ministre Randriamandranto a également saisi l'opportunité pour présenter la plateforme d'auto-recensement, une initiative novatrice visant à améliorer la collaboration entre le ministère et les acteurs locaux du tourisme. Cette plateforme permettra aux opérateurs de partager des informations cruciales sur leurs offres, leurs besoins et leurs attentes, facilitant ainsi une meilleure compréhension des défis auxquels le secteur est confronté à Taolagnaro. Lors de son discours, le ministre a souligné l'importance d'une approche collaborative pour stimuler la croissance du tourisme à Taolagnaro. Il a mis en avant l'engagement du ministère à travailler en étroite collaboration avec les opérateurs locaux pour résoudre les problèmes spécifiques et exploiter le plein potentiel touristique de la Région.

Infrastructure à améliorer 

Un des points centraux de la réunion a été la question de l'accessibilité. Les discussions ont mis en lumière la nécessité d'améliorer les infrastructures de transport pour faciliter l'arrivée des touristes à Taolagnaro. Le ministre a promis de collaborer avec les autorités locales pour explorer des solutions, y compris des partenariats publics-privés visant à renforcer les liaisons de transport vers la Région. La capacité d'accueil de la ville a également été examinée de près. Les participants ont discuté de l'importance d'investir dans l'hébergement, les installations de restauration et d'autres services essentiels pour offrir une expérience touristique complète et satisfaisante. Le ministre a encouragé les opérateurs locaux à explorer des initiatives d'amélioration de la qualité et à diversifier leur offre pour attirer un éventail plus large de visiteurs. Joël Randriamandranto a profité de l'occasion pour dresser un bilan des réalisations du ministère du Tourisme, mettant en avant les efforts déployés pour promouvoir Madagascar en tant que destination touristique incontournable. Il a souligné les campagnes de marketing, les événements promotionnels et les partenariats internationaux visant 

à accroître la visibilité de la Grande île sur la scène mondiale. La rencontre à Taolagnaro a marqué un pas important vers la relance du tourisme dans la Région. Les échanges constructifs entre le ministre du Tourisme et les opérateurs locaux ouvrent la voie à des collaborations prometteuses et à des solutions concrètes pour surmonter les défis actuels. Avec un engagement mutuel en faveur du développement durable du tourisme, Taolagnaro se positionne pour devenir un joyau touristique incontournable de Madagascar.

 

Hary Rakoto

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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