Publié dans Economie

Développement sectoriel - Mise en place d’une plateforme d’auto-recensement pour l’artisanat

Publié le mercredi, 17 janvier 2024

Innovation. Le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Joël Randriamandranto, a annoncé le lancement d'une plateforme d'auto-recensement visant à recueillir des données exhaustives sur les acteurs du secteur artisanal à Madagascar. Cette initiative s'inscrit dans le cadre d'une approche intégrée visant à dynamiser les secteurs du tourisme et de l'artisanat de manière coordonnée. L’homme, récemment reconduit à la tête du ministère du Tourisme, a également hérité du département de l'artisanat. Lors de son allocution, il a montré l'importance de développer ces deux secteurs de manière concertée pour stimuler l'économie nationale.

"L'artisanat a généré plus de 67,5 millions d'euros pour l'Etat au cours des trois dernières années. Il a de quoi susciter tout notre intérêt", a déclaré le ministre. La nouvelle plateforme d'auto-recensement permettra de compiler des bases de données détaillées sur les acteurs du secteur artisanal, offrant ainsi une vision plus claire de la diversité et richesse de cette industrie à Madagascar. Cette démarche vise à faciliter la planification stratégique et la mise en œuvre de politiques ciblées pour soutenir le développement de l'artisanat local. Dans le cadre de cette initiative, Madagascar organisera "International Handicraft Fair Madagascar" au mois de juin prochain. 

Synergie positive

Cette grande exposition a pour objectif d'attirer un nombre accru de touristes tout en créant des opportunités commerciales significatives pour les artisans locaux. La Foire sera l'occasion pour les artisans de présenter leurs créations uniques et de promouvoir le riche patrimoine artisanal de Madagascar à un public international. « Cet événement ne se limite pas à une simple vitrine artistique, mais vise également à renforcer les liens entre les artisans et les acteurs du secteur touristique. « En réunissant ces deux univers, nous souhaitons créer une synergie positive qui bénéficiera à la fois aux artisans locaux et à l'industrie du tourisme », a-t-il expliqué. Cette approche intégrée est saluée par de nombreux acteurs du secteur qui voient en elle une opportunité unique de promouvoir la culture malagasy tout en stimulant l'économie locale. Les retombées financières de l'artisanat combinées à l'afflux de touristes attendus promettent de renforcer la position de Madagascar en tant que destination touristique attrayante et riche en traditions artisanales. De cette manière, la plateforme d'auto-recensement et l'International Handicraft Fair Madagascar marquent un tournant significatif dans la stratégie de développement économique de Madagascar. En unissant les forces du tourisme et de l'artisanat, le pays se positionne pour tirer parti de son patrimoine culturel et artisanal, ouvrant ainsi la voie à un avenir économique plus prospère et durable.

 

Hary Rakoto

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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