Publié dans Economie

Agriculture - Efficacité des services de proximité agricoles

Publié le jeudi, 18 janvier 2024
Agriculture - Efficacité des services de proximité agricoles Crédit photo : Fournie

Le programme DEFIS renforce son soutien aux petits exploitants agricoles familiaux à travers une acquisition de matériels roulants et informatiques. Ce programme a été officiellement doté de 90 moto-cross et de 265 ordinateurs tablettes munis de power bank solaire permettant aux techniciens de travailler plus aisément sur le terrain. Cette initiative vise à renforcer considérablement les services de conseil de proximité offerts aux exploitants agricoles familiaux. Ces matériels facilitent l’accès aux services de conseil et de soutien, de la production à la transformation, en passant par la commercialisation. Les matériels nouvellement dotés avec la collaboration de l’UNOPS des Nations unies seront mis à la disposition du réseau de Conseillers en gestion des exploitations agricoles familiales (CGEAF) en collaboration avec le Tranoben’ny tantsaha mpamokatra régional (TTMR) et les trois coordinations interrégionales du programme. Selon les affirmations recueillies, cette approche vise à améliorer l'efficacité des conseils, en mettant particulièrement l'accent sur la proximité avec les petits exploitants familiaux. En augmentant la mobilité des acteurs clés, le programme ambitionne d’améliorer la mission de couverture des exploitants agricoles familiaux et les zones d’intervention réparties dans neuf Régions clés.
Aide aux exploitants
Ainsi, les Régions de Matsiatra- Ambony, Vatovavy, Fitovinany, Ihorombe, Atsimo- Andrefana, Anosy, Atsimo- Atsinanana, et Androy seront les premières bénéficiaires du programme. Le défi est de taille, car il s'agit de visiter et conseiller régulièrement 320 000 petits exploitants éparpillés dans ces neuf zones. La raison d’être du programme est d’aider ces exploitants familiaux affectés par la pauvreté à cause de la faible performance de leurs activités agricoles. Le FIDA et le programme DEFIS estiment que le taux de pauvreté dans les zones rurales de Madagascar atteint 82,2%, avec 76% de la population vivant en dessous du seuil minimal de disponibilité énergétique alimentaire. La malnutrition chronique chez les enfants de moins de 5 ans y est également parmi les plus élevées au monde. Le programme a alors pour mission de relever un grand défi et de sortir ces familles de la pauvreté avec le soutien du FIDA.  Le processus d'acquisition des matériels a été assuré par le Bureau des Nations unies pour les services d'appui aux projets (UNOPS) au nom du programme DEFIS. Ces matériels ont été officiellement remis au nouveau ministre, Suzelin Ratohiarijaona hier dans les locaux du ministère à Anosy. La présidente du Tranoben'ny tantsaha, Angelina Lydia Razafimbololona, a exprimé sa satisfaction en déclarant : "Nous sommes heureux et pouvons espérer des résultats plus palpables et positifs dans peu de temps grâce à ces outils acquis. L'UNOPS et le DEFIS travaillent véritablement avec nous sur le terrain, et ce projet nous touche profondément." Cette acquisition marque ainsi une avancée significative dans les efforts déployés pour améliorer les conditions de vie des petits exploitants agricoles familiaux à Madagascar.
Carinah Mamilalaina
 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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