Publié dans Economie

Tourisme et artisanat - La Région d’Atsimo-Andrefana se structure

Publié le lundi, 04 mars 2024
Tourisme et artisanat - La Région d’Atsimo-Andrefana se structure Crédit photo : fourni

Le ministre du Tourisme et de l'Artisanat a dévoilé une série de projets novateurs visant à revitaliser et à structurer le secteur de l'artisanat lors d'une réunion historique avec les artisans de la Région d'Atsimo-Andrefana. Cette rencontre, qui s'est déroulée le samedi 2 mars à Toliara, a permis de discuter ouvertement des défis actuels et futurs du secteur, tout en présentant des solutions concrètes pour les surmonter. L'un des points phares de cette réunion a été la présentation des projets à réaliser dans les 100 jours à venir. Le ministère a clairement indiqué ses intentions, avec des objectifs concrets pour structurer le secteur de l'artisanat. Parmi les projets présentés, on retrouve la conception d'une cartographie des matières premières, la mise en place d'une plateforme d'auto-recensement pour identifier les artisans, la création d'une base de données pour soutenir le secteur, l'identification des produits artisanaux les plus exportés, ainsi que la distribution de 1.000 cartes professionnelles aux artisans.

Ces initiatives ont été saluées par la communauté des artisans qui voit en elles une opportunité majeure de moderniser et de développer leurs activités. La cartographie des matières premières, en particulier, est perçue comme un moyen essentiel de stabiliser les prix et de garantir l'accès à des matières premières de qualité. Les artisans ont également exprimé leur enthousiasme face à la perspective d'une plateforme d'auto-recensement qui facilitera l'identification des artisans et permettra une meilleure organisation du soutien gouvernemental. La rencontre a été l'occasion pour les artisans de cette Région de partager leurs préoccupations spécifiques.

Préoccupations

Les principaux problèmes identifiés comprennent la stabilité des prix des matières premières, les débouchés limités à l'échelle nationale et un besoin pressant de formation dans des domaines tels que le design, l'entrepreneuriat et les techniques d'exportation. En réponse à ces préoccupations, le ministère a présenté des plans d'action concrets. Pour résoudre les problèmes liés aux matières premières, l'établissement de centrales d'achat par matière a été proposé afin de stabiliser les prix et d'assurer un approvisionnement régulier en matières premières de qualité. En ce qui concerne les débouchés, le ministère s'est engagé à explorer des marchés internationaux, facilitant les exportations et diffusant des informations transparentes sur les produits artisanaux susceptibles d'être exportés.
Enfin, le volet formation a été mis en avant comme un aspect crucial pour le développement durable du secteur. Il a été souligné l'importance d'identifier les formateurs compétents et de répondre aux besoins spécifiques des artisans en matière de design, d'entrepreneuriat et de compétences à l'exportation. Cette réunion à Toliara marque un tournant significatif pour le secteur de l'artisanat à Madagascar. Avec des projets ambitieux et des solutions concrètes, le ministère du Tourisme et de l'Artisanat trace la voie vers un avenir plus prospère pour les artisans du pays. Les 100 jours à venir seront cruciaux pour mettre en œuvre ces projets et concrétiser les aspirations d'une communauté artisanale dynamique et pleine de potentiel.

Hary Rakoto

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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