Publié dans Economie

Conseil supérieur de la comptabilité - Formation en trésorerie pour promouvoir l’entrepreneuriat

Publié le mardi, 05 mars 2024
Conseil supérieur de la comptabilité - Formation en trésorerie pour promouvoir l’entrepreneuriat Crédit photo : Fournie

Le Conseil supérieur de la comptabilité (CSC) offre une formation des formateurs en Système minimal de trésorerie pour renforcer les compétences des agents du ministère de l’Industrialisation et du Commerce. Le ministère de l’Economie et des Finances (MEF) de Madagascar poursuit à son niveau la mise en œuvre de la Politique générale de l’Etat en investissant dans le renforcement des compétences de ses agents. Dans cette dynamique, le CSC au sein du MEF initie une formation des formateurs en Système minimal de trésorerie (SMT) à l'intention de 40 agents du ministère de l’Industrialisation et du Commerce (MIC). Cette formation, qui se tient présentement à Anosy, vise à consolider les compétences opérationnelles des participants. La comptabilité, en tant qu'élément essentiel de l'entrepreneuriat, est cruciale pour garantir la bonne gouvernance, stimuler le développement entrepreneurial et industriel, ainsi que pour assurer la pérennité des entreprises. Dans cette perspective, le projet de formation des formateurs, réalisé en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) à travers le projet de Diversification de l’économie de Madagascar (DEM), revêt une importance capitale. Cette initiative ambitieuse a deux objectifs majeurs. D'une part, elle ambitionne de renforcer les compétences opérationnelles des agents impliqués du MIC. D'autre part, elle s'engage à garantir l'autonomie des bénéficiaires du projet ODOF (One District One Factory) et des coopératives associées.
Synergie
Ces bénéficiaires seront ainsi en mesure d'améliorer, d'innover et de spécialiser leurs activités et projets grâce à la formation et à l’accompagnement des formateurs issus de cette initiative. A la clôture de ce programme, environ 40 agents bénéficiaires seront déployés pour dispenser des formations et accompagner les bénéficiaires du projet ODOF, les coopératives, ainsi que les Petites et moyennes entreprises (PME) dans le cadre du programme « travail décent pour tous ». Cette approche holistique vise à créer une synergie entre les différentes composantes du secteur entrepreneurial pour favoriser un développement équilibré et durable. Parallèlement, et dans une démarche de complémentarité, une formation en marketing est également assurée par le centre de gestion agrée/ SIM. Cette double approche offre une perspective globale en renforçant non seulement les compétences comptables, mais aussi en dotant les acteurs du secteur des outils nécessaires pour promouvoir leurs produits et services sur le marché. Ainsi, cette initiative du MEF, en partenariat avec le PNUD et le CSC, marque une avancée significative dans le soutien au développement entrepreneurial à Madagascar. En investissant dans la formation des formateurs, le ministère s'assure que les connaissances et compétences acquises se diffusent de manière pérenne, contribuant ainsi à l'émergence d'un secteur économique plus dynamique et résilient.
Hary Rakoto

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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