Publié dans Economie

Pauvreté urbaine - Solution envisagée par la Banque mondiale

Publié le mardi, 26 mars 2024
Pauvreté urbaine - Solution envisagée par la Banque mondiale Crédit photo : fournie

Le ministre de l'Aménagement du territoire et de la Décentralisation, Naina Andriantsitohaina, a souligné l'urgence d'une transformation urbaine en vue de propulser la croissance économique et d'éradiquer la pauvreté dans les villes malagasy, hier à Anosy. Cette vision  se matérialise à travers un plan stratégique visant à fournir des emplois de qualité, un logement décent, ainsi que des services et une qualité de vie améliorés pour les citoyens. Selon un communiqué de la Banque mondiale, les villes malagasy génèrent une part significative du Produit intérieur brut (PIB), 3/4 au niveau national et 44% à Antananarivo, mais ne parviennent pas à optimiser leur contribution à la croissance économique et à la réduction de la pauvreté. En effet, l'urbanisation rapide des villes du pays s'accompagne de défis majeurs tels que les solutions en  manque de planification adéquate, de financement suffisant et de coordination efficace pour répondre aux besoins croissants en emplois décents, en logements et en infrastructures urbaines. La revue de l'urbanisation de Madagascar publiée  par la Banque mondiale, hier, met en lumière les solutions à entreprendre en matière de fourniture de services d'infrastructures, une prévalence élevée de l'informalité dans les emplois et le logement, ainsi que la menace  des catastrophes naturelles liées au changement climatique. Face à ces défis, la Banque mondiale propose quatre piliers d'intervention  pour exploiter le potentiel d'urbanisation du pays. Il s'agit notamment de renforcer les politiques nationales de développement urbain, de mettre en œuvre un cadre politique coordonné au niveau national, d'accroître les investissements en faveur d'infrastructures et de services urbains résilients, et d'améliorer la performance institutionnelle des villes. Atou Seck, représentant de la Banque mondiale à Madagascar, souligne l'importance  de ce moment dans le processus d'urbanisation de Madagascar. Il met en avant l'engagement de la Banque mondiale à accompagner le Gouvernement  et les villes du pays dans leur quête de développement durable et de résilience face aux défis urbains. Cette initiative  requiert une coordination sans faille entre les différents acteurs, tant au niveau national que local. Elle appelle à des réformes politiques concertées visant à améliorer la viabilité fiscale, environnementale et sociale des villes malgaches, tout en promouvant une décentralisation accrue des fonctions et des ressources vers les municipalités urbaines. La transformation urbaine en cours à Madagascar représente une opportunité unique de façonner un avenir plus prospère et plus équitable pour l'ensemble de la population. Avec un engagement ferme et une collaboration efficace entre le Gouvernement, la Banque mondiale et d'autres partenaires de développement, Madagascar est sur la voie d'une urbanisation durable qui bénéficiera à tous ses citoyens.

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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