Publié dans Economie

Filière huiles essentielles - La refonte structurelle enclenchée

Publié le mercredi, 03 avril 2024

Commercialisation, fiscalité, formalisation, tout à refaire. Dans un effort concerté pour dynamiser la filière des huiles essentielles à Madagascar, un plan d'actions prioritaires a été élaboré et validé lors d'un dialogue public-privé organisé par l'Economic Development Board of Madagascar à Fianarantsoa. Ce plan ambitieux vise à améliorer la coordination, la commercialisation et la fiscalité, ainsi qu'à renforcer la formalisation du secteur informel dans cette industrie florissante. Le dialogue public-privé, qui s'est tenu récemment, a rassemblé des représentants du Gouvernement, des acteurs économiques locaux, des experts du secteur et des partenaires internationaux.

Et ce, dans le but de définir des stratégies efficaces pour stimuler la croissance et la compétitivité de la filière des huiles essentielles et extraits à Madagascar. L'initiative, qui s'inscrit dans le cadre de l'amélioration de l'environnement des affaires dans la Région Haute Matsiatra, a bénéficié du soutien crucial du programme CLIM-INVEST et de l'Union européenne. Ce partenariat entre le secteur public et privé a permis de mettre en lumière les défis et les opportunités pour le développement durable de cette industrie stratégique. L'un des aspects clés du plan d'actions prioritaires est le renforcement de la formalisation du secteur informel. En effet, la filière des huiles essentielles à Madagascar compte de nombreux petits producteurs et artisans qui opèrent dans le secteur informel. 

Coordination 

En intégrant ces petits producteurs dans des processus formels, cela permettra non seulement d'améliorer leur accès aux marchés et aux financements, mais aussi de garantir une production de qualité et respectueuse de l'environnement. Par ailleurs, le plan d'actions met l'accent sur l'amélioration de la coordination entre les différents acteurs de la chaîne de valeur des huiles essentielles. En favorisant une collaboration étroite entre les producteurs, les transformateurs, les distributeurs et les autorités gouvernementales, il est possible de créer un écosystème plus cohérent et efficient, favorisant ainsi la croissance économique et l'emploi dans la Région. Une autre priorité identifiée est l'optimisation de la commercialisation des huiles essentielles malagasy sur les marchés nationaux et internationaux. Cela implique notamment la promotion de la qualité et de l'authenticité des produits malagasy ainsi que le renforcement des capacités en matière de marketing et de distribution. Enfin, un comité de suivi a été mis en place pour superviser la mise en œuvre du plan d'actions. Ce comité, composé de représentants des secteurs public et privé, se réunira trimestriellement pour évaluer les progrès réalisés, identifier les défis émergents et ajuster les stratégies si nécessaire. En conclusion, le dialogue public-privé organisé à Fianarantsoa marque une étape importante dans la promotion du développement durable de la filière des huiles essentielles à Madagascar. Grâce à une collaboration étroite entre les différentes parties prenantes, il est possible de créer un environnement propice à l'innovation, à la croissance économique et à la création d'emplois dans cette industrie cruciale pour l'économie du pays.

 

Hary Rakoto

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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