Publié dans Economie

Transformation  du  cacao - Ambanja  monte en  standing

Publié le jeudi, 18 juillet 2024

Enthousiasmant, le District d'Ambanja a célébré, hier, le lancement officiel de la transformation du cacao en poudre, un événement marquant pour la Région. Grâce au projet  ODOF, initié, Ambanja bénéficie désormais d'une machine capable de broyer une tonne de cacao par heure. Cette initiative s'inscrit dans la vision de promotion: l'industrie comme pilier central du développement de Madagascar, avec un accent particulier sur l'industrialisation des Régions. Le ministère de l'Industrie et du Commerce (MIC), sous la direction du ministre Edgard Razafindravahy, supervise la mise en œuvre et la distribution des machines ODOF à travers l'île. Lors de la cérémonie d'inauguration à Ambohimena- Ambanja, Irène Andriamaneho, Directrice de la promotion de l'entreprise (DPE), a souligné l'importance de ce projet pour l'économie locale. 

En effet, la Région produit annuellement 15 000 tonnes de cacao, approvisionnées par environ 90 coopératives légales, telles que la coopérative Sambirano Manongalaza (KOSAMA). Ces coopératives, comprenant des centaines de membres, fournissent la matière première nécessaire pour la nouvelle machine. L'entreprise S2A Chocolaterie Ambanja a été choisie pour gérer l'usine, marquant une nouvelle étape dans l'industrialisation du secteur cacaoyer de la Région.
Impact économique
Ce projet n'est pas seulement un exploit technologique, mais également un moteur de développement économique pour Ambanja. Les études menées par le MIC visent à adapter les machines aux produits spécifiques de chaque Région, et l'installation de la machine de transformation de cacao à Ambanja n'est donc pas une coïncidence. Jusqu'à présent, les producteurs locaux transformaient le cacao de manière artisanale, mais avec cette nouvelle machine, la production devient plus efficace et compétitive. Ambanja, reconnue comme la capitale du cacao, renforce ainsi sa position sur le marché international. Le cacao fin malagasy, qui occupe la première place mondiale en termes de qualité et est certifié BIO, bénéficie directement de cette avancée technologique. L'acquisition de ces machines ODOF crée des emplois, soutient de nombreuses familles et améliore le niveau de vie des agriculteurs locaux. Lors de la cérémonie, tous les intervenants ont salué cette initiative qui représente une opportunité majeure pour la Région. A ce jour, 59 des 75 machines commandées sont déjà en place dans diverses Régions, avec 56 Districts déjà bénéficiaires du projet ODOF. Le financement de ces équipements provient intégralement de fonds publics, démontrant l'engagement de l'Etat à soutenir l'industrialisation et à favoriser un développement économique équilibré à travers le pays. Cette initiative promet de transformer non seulement le secteur du cacao, mais également l'économie locale, en stimulant l'emploi et en améliorant les conditions de vie des producteurs.
Hary Rakoto

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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