Publié dans Economie

Commission nationale des marchés - Renforcer la transparence du secteur

Publié le vendredi, 26 juillet 2024



La Commission nationale des marchés (CNM) célèbre cette année le vingtième anniversaire du « Premier code des marchés publics ». A cette occasion, une série d'événements marquants a été lancée à Anosy sous le nom de la Semaine des marchés publics, ou « Herinandron’ny tsenambarom-panjakana ». L'événement a été inauguré hier, attirant de nombreuses personnalités du secteur public et privé. Le président de la CNM, Sitraka Tsitohaina Randrianarison, a marqué cette cérémonie d’ouverture en signant deux conventions de collaboration essentielles pour l’avenir des marchés publics à Madagascar.
La première convention a été conclue avec Mamitiana Rajaonarison, directeur général du Service des renseignements financiers (SAMIFIN). Cette collaboration vise à renforcer la lutte contre les pratiques frauduleuses et la corruption dans les marchés publics. La transparence et l’intégrité des transactions publiques sont au cœur de cet accord, répondant ainsi aux exigences croissantes de bonne gouvernance et de responsabilité. La deuxième convention a été signée avec Zo Ny Aina Lala Arson, directeur des Systèmes d'information au sein du ministère de l’Economie et des Finances (MEF). Cet accord porte sur la modernisation et la digitalisation des procédures au niveau des marchés publics. Grâce à cette initiative, la CNM espère améliorer l’efficacité et la traçabilité des opérations, en réduisant les délais et les coûts administratifs. Par ailleurs, afin de soutenir ces évolutions, les équipes de la CNM ont été équipées de nouveaux matériels informatiques.

Modernisation
Cette modernisation technologique vise à faciliter le travail quotidien des agents ainsi qu’optimiser la gestion des dossiers de marchés publics. La dotation en matériel est un pas de plus vers la numérisation complète des procédures, visant à rendre les marchés publics plus accessibles et plus transparents. L'événement a également été marqué par la présence de la ministre de l’Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison. Dans son discours, la ministre a souligné l'importance de cette célébration, non seulement pour marquer les deux décennies de régulation des marchés publics, mais aussi pour mettre en lumière les réformes en cours et les défis à venir. Elle a félicité la CNM pour son rôle dans la structuration et l’amélioration du système des marchés publics à Madagascar.
En marge de cette célébration, divers ateliers et conférences sont prévus tout au long de la semaine. Ces sessions permettront aux participants d’échanger sur les meilleures pratiques et les innovations dans le domaine des marchés publics. Elles offriront également une plateforme pour discuter des enjeux actuels, tels que la digitalisation, la lutte contre la corruption et l'amélioration de l’efficacité des procédures. La Semaine des marchés publics représente une opportunité unique de rassembler les acteurs du secteur et de renforcer les collaborations. Elle symbolise un engagement renouvelé envers la transparence, l’efficacité et la modernisation des marchés publics dans la Grande île.
Hary Rakoto

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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