Publié dans Economie

Facilité élargie de crédit - L’énergie et la JIRAMA dans les évaluations prioritaires

Publié le mardi, 30 juillet 2024
Facilité élargie de crédit - L’énergie et la JIRAMA dans les évaluations prioritaires Crédit photo : MEF

La première revue de la Facilité élargie de crédit (FEC) à Madagascar, programmée entre le 30 septembre et le 11 octobre 2024, a fait l’objet d’une discussion entre Eklou Kodjovi, le nouveau représentant permanent du Fonds monétaire international (FMI) à Madagascar, et Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, ministre de l’Economie et des Finances (MEF). Cet examen périodique de la FEC s’accompagne de la remise de « l’article IV » par le FMI. Ce document, présenté tous les deux ans, aborde divers sujets d’importance pour l’économie nationale. Pour cette édition, le FMI a mis en lumière quatre domaines prioritaires : l’électricité, notamment la gestion de la JIRAMA et le développement des énergies renouvelables ; la riziculture, essentielle pour la sécurité alimentaire ; l’éducation, en tant que levier pour l’évolution économique ; et l’impact du changement climatique sur l’économie nationale. La question de l’électricité est particulièrement pressante, la JIRAMA étant confrontée à des défis majeurs en termes de gestion et de distribution. Le développement des énergies renouvelables apparaît comme une solution viable pour améliorer l’accès à l’électricité tout en réduisant la dépendance aux sources fossiles. La riziculture, pilier de l’agriculture, nécessite également une attention particulière. Des efforts sont nécessaires pour moderniser les techniques de culture, augmenter les rendements et garantir la sécurité alimentaire de la population.
Développement économique
L’éducation est un autre point focal de cette évaluation. Elle est considérée comme un moteur essentiel pour le développement économique. L’accent sera mis sur l’amélioration de l’accès à une éducation de qualité, afin de former une main-d'œuvre qualifiée capable de répondre aux exigences d’un marché du travail en constante évolution. Enfin, le changement climatique représente une menace significative pour l’économie. Ses impacts, déjà visibles, nécessitent une stratégie adaptée pour atténuer les effets néfastes et renforcer la résilience des secteurs économiques vulnérables. Il est également à noter que Madagascar a été sélectionné comme pays pilote dans le cadre d’une coopération renforcée entre le FMI et la Banque mondiale. Cette initiative vise à mieux coordonner les efforts des deux institutions pour soutenir le développement économique du pays. Une réunion se tiendra le 14 octobre 2024 pour discuter des progrès et des perspectives de cette collaboration. Cette rencontre entre le FMI et le MEF marque donc une étape importante pour Madagascar. Elle permet de faire le point sur les défis actuels et de définir les priorités pour les années à venir. Les recommandations issues de cette revue auront un impact significatif sur les politiques économiques et financières du pays. En somme, l’évaluation de la FEC et la remise de l’article IV constituent des moments clés pour Madagascar. Ils offrent l’opportunité de renforcer les fondations de son économie et de tracer une voie vers un développement plus durable et inclusif.
Hary Rakoto

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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