Publié dans Economie

Partenariats stratégiques - Premier contact prometteur entre Les Emirates et le secteur privé

Publié le mardi, 06 août 2024

Le mois de juillet dernier a marqué une étape importante dans les relations économiques entre Madagascar et les Emirats Arabes Unis (UAE). Lors d’une rencontre stratégique, le président d'honneur du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM), Noro Andriamamonjiarison, accompagné du coach du Pôle économie et finances et conseiller du président du GEM, Marcellin Andrianaivoarivelo Razafy, ont eu un échange constructif avec Al-Ali Humaid Mohamed Ali Ben Salem, secrétaire général de la fédération des Chambres de commerce des UAE et président de la Chambre de commerce internationale des UAE. Ce premier contact visait à établir une base solide pour des partenariats durables entre les secteurs privés des deux nations.

Pour le représentant malagasy, cette rencontre ouvre de nouvelles perspectives pour le développement économique du pays. Le dialogue a permis d'identifier des domaines clés où les deux parties peuvent collaborer efficacement, notamment le commerce, les énergies renouvelables et la formation professionnelle. Ces secteurs sont considérés comme stratégiques pour la croissance économique et le renforcement des capacités locales. En établissant des partenariats avec les UAE, Madagascar espère bénéficier de l'expertise et des investissements émiratis pour dynamiser ces domaines.
Vers des partenariats stratégiques et durables
L’objectif commun de cette rencontre était de poser les bases d'une relation durable entre les secteurs privés malagasy et émirati. Les discussions ont été axées sur la création de partenariats qui profitent mutuellement aux deux parties. Le commerce, étant un moteur essentiel de l'économie, a été identifié comme un domaine prioritaire. Les échanges commerciaux entre Madagascar et les UAE pourraient connaître une croissance significative grâce à des accords de coopération et des initiatives conjointes. Les énergies renouvelables représentent un autre secteur crucial où la collaboration pourrait apporter des bénéfices substantiels. Madagascar, avec son potentiel en ressources naturelles, pourrait tirer parti des technologies et des investissements émiratis pour développer des projets d'énergie propre. Cette coopération pourrait non seulement contribuer à la diversification de l’économie, mais aussi soutenir les efforts du pays en matière de développement durable et de lutte contre le changement climatique. La formation professionnelle est également un domaine clé de la collaboration envisagée. En s'associant avec les UAE, Madagascar pourrait améliorer la qualité de son système de formation, en particulier dans les secteurs techniques et industriels. Des programmes de formation spécialisés, des échanges d'expertise et des initiatives de développement des compétences seraient bénéfiques pour renforcer la main-d'œuvre locale et augmenter la compétitivité des entreprises.
Hary Rakoto

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Vol de bovidés - Durcissement des peines en vue
  • Collecte de riz 2024 - L’Alaotra-Mangoro se prépare
  • Assemblée nationale - Pas de face-à-face ministres-députés avant juin
  • ACTU-BREVES
  • Ouverture de la session parlementaire - Richard Ravalomanana dénonce les fauteurs de troubles
  • Évasion du colonel Patrick - Le président Rajoelina dénonce une faille inacceptable
  • Session du Parlement - Une rentrée tout à fait ordinaire
  • Agrément à recevoir des fonctionnaires - Précision de la polyclinique d’Ilafy
  • Affaire Hôpital militaire de Soavinandriana - Démenti formel des autorités militaires

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • A quoi bon !
    Des nouveaux membres de la Haute Cour de justice (HCJ) ont prêté serment. Du coup, des observateurs s’interrogent sinon s’exclament « à quoi bon ! » Une remarque quelque peu désobligeante à l’égard d’une prestigieuse et haute institution judiciaire, soit. Mais, la réalité est là. Et elle s’entête. Les précédents membres de la HCJ ont terminé leur mandat respectif sans avoir pu faire valoir leur compétence dictée par la loi et ce à cause d’un blocage à l’Assemblée nationale de la mandature précédente. Rappelons que le manquement à la mise en place de la Haute Cour de justice avait valu à Hery Rajaonarimampianina, Président de la République, au moment des faits, des mesures disciplinaires de la part de la Haute Cour constitutionnelle du fait que le Président Rajaonarimampianina n’a pas respecté le délai de douze mois prescrit par l’article 167 de la Constitution pour la mise en place de la…

A bout portant

AutoDiff