Publié dans Economie

Projet hydroélectrique - Volobe, enfin dans les starting-blocks

Publié le dimanche, 11 août 2024


Concrétisation. Le projet de la centrale hydroélectrique de Volobe avance à grands pas avec la pose de la première pierre pour la construction des bureaux et logements des travailleurs, vendredi dernier dans la Commune d'Ambodilazana, Toamasina II. Ce projet d’envergure, piloté par la Compagnie générale d'hydroélectricité de Volobe (CGHV), est crucial pour l'avenir énergétique de Madagascar. Il vise non seulement à augmenter l'accès à l'électricité pour près de deux millions de personnes, mais aussi à répondre à 40 % de la demande nationale en électricité grâce à une production annuelle de 750 GWh. La centrale de Volobe, d'une capacité de 120 MW, est un maillon essentiel dans la transition énergétique du pays, en réduisant la dépendance aux énergies fossiles et en contribuant à la réduction des émissions de CO2.
Impact socio-économique
Le projet Volobe ne se limite pas à la production d’électricité ; il a également un impact significatif sur le développement économique et social de la Région. Le projet, évalué à 550 millions d’euros, devrait générer environ 1 500 emplois directs et indirects dans la construction, la gestion et l’entretien de la centrale. De plus, 5 % du budget total est alloué aux initiatives de responsabilité sociétale, incluant la construction de routes et l'extension du réseau électrique pour les populations locales. Le projet est également structuré comme un partenariat public-privé, avec une concession de 25 ans pour le consortium, offrant la possibilité de transférer l'infrastructure à l'Etat malgache à l'issue de cette période. Par ailleurs, le projet inclut la réhabilitation de la route principale de 26 km et la construction d’un pont de 150 mètres sur la rivière Ivondro, facilitant l’intégration économique de la Région. Cette infrastructure stratégique est perçue comme un signal fort du Gouvernement malgache en faveur du développement national, avec des impacts positifs attendus sur l’accessibilité économique de l’électricité, dont le coût pourrait être réduit jusqu’à quatre fois par rapport aux prix actuels​.

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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