Publié dans Economie

Fonds monétaire international à Madagascar - La lutte contre la corruption et l’éducation abordées en priorité

Publié le mercredi, 02 octobre 2024

Optimiste, la ministre de l'Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, a officiellement lancé, avant-hier les travaux de la mission du Fonds monétaire international (FMI) à Madagascar, marquant une étape de plus dans la coopération entre le pays et l'institution internationale. La délégation du FMI est conduite par Frédéric Lambert, chef de mission pour le département Afrique, et Kodjovi Eklou, représentant résident du FMI à Madagascar. Lors de son discours d'ouverture, la ministre de l’Economie a mis en lumière l'importance des discussions prévues pour renforcer la résilience économique du pays.

Les travaux de cette mission s'articuleront autour de deux axes majeurs, à commencer par la consultation de l'article IV, un mécanisme de surveillance économique régulier. Les sujets abordés incluent la viabilité de la dette publique, un enjeu fondamental pour Madagascar, la lutte contre la corruption, et l'impact de l'éducation sur la croissance. Le ministre a rappelé que ces réformes sont vitales pour consolider les finances publiques et améliorer la gouvernance économique. "La transparence et la bonne gouvernance sont au cœur de notre politique économique", a-t-elle souligné, insistant sur la nécessité d'optimiser les ressources disponibles afin de créer un environnement propice à un développement durable.

Attirer les investissements

Le second volet de la mission porte sur la mise en œuvre des engagements pris dans le cadre de la Facilité élargie de crédit (FEC) et de la Facilité de résilience et de durabilité (FRD), des programmes de soutien financier qui visent à renforcer la stabilité économique du pays tout en favorisant des réformes structurelles essentielles. Parmi les mesures à mettre en œuvre figurent le « Repère structurel », qui fixe des objectifs spécifiques pour améliorer la gestion des finances publiques, et le « mécanisme d'ajustement automatique », destiné à ajuster les politiques fiscales en fonction des réalités économiques. Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison a précisé que ces mécanismes sont indispensables pour 

 

préparer le budget de l'année 2025 et assurer une meilleure gestion des finances publiques. "Ces réformes nous permettent non seulement de stabiliser notre économie, mais également de renforcer notre capacité à attirer des investissements extérieurs," a déclaré la ministre, tout en soulignant l'importance de maintenir des engagements fermes envers le FMI. Les rencontres entre les représentants du FMI et les acteurs locaux se poursuivront jusqu'au 11 octobre 2024, avec pour objectif de renforcer les liens économiques et de garantir que Madagascar reste sur une trajectoire de croissance soutenue et inclusive​.

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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