Publié dans Economie

Patriotisme économique - Le Syndicat des industries veut investir dans l’Education nationale

Publié le mercredi, 29 janvier 2025

Le Syndicat des industries de Madagascar (SIM), dirigé par son président Tiana Rasamimanana, a récemment tenu une réunion stratégique avec la ministre de l’Education nationale. L’objectif de cette rencontre était de discuter des initiatives visant à intégrer la promotion de l’industrie locale dans le système éducatif du pays. Cette démarche s'inscrit dans une volonté de renforcer la fierté nationale en sensibilisant les jeunes à la richesse et au potentiel de l’industrie locale. Dans le cadre de sa politique de valorisation des produits locaux, le SIM souhaite éveiller chez les élèves un sentiment d’appartenance et de fierté envers les richesses nationales.

Tiana Rasamimanana a souligné l’importance de cette initiative : « Plus que jamais, il est temps d’inculquer ces valeurs dès le plus jeune âge pour que les enfants grandissent avec une conscience économique solide et un amour pour les richesses locales. » Le SIM a proposé plusieurs mesures concrètes pour soutenir cette ambition. Parmi elles, l’organisation de visite découverte d’usines et de stages dans les industries locales pour les élèves de différents niveaux scolaires, allant du primaire au lycée. Ces activités permettraient aux jeunes de se familiariser avec les métiers et le savoir-faire local. De plus, le syndicat envisage l’intégration de contenus liés à l’industrie dans les programmes scolaires, ainsi que la mise en place de projets extrascolaires et culturels pour sensibiliser les jeunes à l’importance de la consommation locale. 

Conscience économique

Ces actions visent à montrer que Madagascar possède des talents et un savoir-faire qui n’ont rien à envier aux industries étrangères. En cultivant cette conscience économique, le SIM espère encourager les jeunes à s’orienter vers des carrières entrepreneuriales et jouer un rôle actif dans le développement économique du pays. « Tout part de ce sentiment d’appartenance. Si nos enfants comprennent la valeur de ce que nous produisons et l’impact positif de la consommation de produits locaux sur l’économie nationale, un Madagascar industriellement développé ne sera plus une utopie », a ajouté le président du SIM. La ministre 

de l’Education nationale a appuyé cette vision en soulignant le rôle fondamental de l’éducation dans le développement durable. « L’éducation est un peu comme une industrie qui façonne la jeunesse pour l’avenir d’un pays. Nous devons inculquer à nos enfants des valeurs nationales et une vision tournée vers le développement durable », a-t-elle déclaré. Elle a également insisté sur l’importance des partenariats public-privé (PPP) afin de garantir un développement inclusif. Le SIM et le ministère s’engagent désormais à finaliser les détails de ce projet ambitieux qui vise à préparer les générations futures à un avenir prospère et centré sur la valorisation de l'industrie au niveau national.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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