Publié dans Economie

Secteur extractif - La bonne gouvernance au cœur des priorités

Publié le jeudi, 10 juillet 2025

Le renforcement de la transparence et de la bonne gouvernance dans le secteur extractif est au cœur du nouveau partenariat signé avant-hier à Ampandrianomby. Cet accord réunit la Direction générale des impôts (DGI) et l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (EITI Madagascar).  Selon Germain, directeur général des impôts « ce partenariat vise à améliorer la gestion des informations fiscales et financières des sociétés opérant dans le secteur extractif, un secteur clé pour l’économie malagasy ». 

« Il permet un échange plus facile des données entre les deux parties, grâce à la connexion directe des systèmes utilisés par chacune des institutions », a-t-il ajouté.  Cet accord permet à l’EITI d’accéder aux données fiscales et aux états financiers déposés dans le système SAFI de la DGI. Germain ajoute que « la mise en place du Registre des bénéficiaires effectifs (RCBE), en partenariat avec la DGI et le SAMIFIN, permettra d’identifier plus précisément les véritables ayants droits économiques dans ce secteur ».

Engagement

Pour Sergio Marc, directeur exécutif d’EITI., ce partenariat « est le fruit de plusieurs mois de concertation ». Ce dernier précise que la divulgation systématique des bénéficiaires effectifs et des informations financières vise à réduire les risques de corruption et à lutter contre le blanchiment de capitaux dans les industries extractives. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des engagements de Madagascar auprès de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (EITI). « Elle devrait renforcer la confiance des citoyens et des investisseurs, en assurant une gestion rigoureuse, transparente et responsable des ressources naturelles », a-t-il ajouté. En consolidant ces efforts, la DGI confirme sa volonté d’être une administration moderne, transparente et un pilier essentiel du développement économique durable du pays.

 

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Idem !
    Et nous y revoilà ! Dix personnes écopent une peine de détention préventive à la prison de Moramanga. Elles sont accusées de fuite de sujets lors de l’examen du BEPC dans la Circonscription scolaire de Moramanga. Encore et toujours des fuites de sujets. Tous les ans, ou presque, le pays doit faire face à des délits de fuites de sujets d’examen officiel. Neuf candidats à l’examen du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) 2025 ainsi que le proviseur d’un lycée privé sis à Belavabary, de la même CISCO, ont été placés sous mandat de dépôt à la prison de Moramanga à l’issue de leur comparution devant le juge d’instruction. Idem des cas de fuites de sujets. Le ministre de l’Education nationale déclarait, à ce sujet, comme suit : « tolérance zéro à l’encontre des fauteurs de trafics de sujets d’examen officiel ». Avec tous les respects à votre endroit Mme …

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