« Il permet un échange plus facile des données entre les deux parties, grâce à la connexion directe des systèmes utilisés par chacune des institutions », a-t-il ajouté. Cet accord permet à l’EITI d’accéder aux données fiscales et aux états financiers déposés dans le système SAFI de la DGI. Germain ajoute que « la mise en place du Registre des bénéficiaires effectifs (RCBE), en partenariat avec la DGI et le SAMIFIN, permettra d’identifier plus précisément les véritables ayants droits économiques dans ce secteur ».
Engagement
Pour Sergio Marc, directeur exécutif d’EITI., ce partenariat « est le fruit de plusieurs mois de concertation ». Ce dernier précise que la divulgation systématique des bénéficiaires effectifs et des informations financières vise à réduire les risques de corruption et à lutter contre le blanchiment de capitaux dans les industries extractives. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des engagements de Madagascar auprès de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (EITI). « Elle devrait renforcer la confiance des citoyens et des investisseurs, en assurant une gestion rigoureuse, transparente et responsable des ressources naturelles », a-t-il ajouté. En consolidant ces efforts, la DGI confirme sa volonté d’être une administration moderne, transparente et un pilier essentiel du développement économique durable du pays.
Carinah Mamilalaina