Publié dans Economie

Administration - Les recettes non fiscales peuvent désormais être réglées en ligne

Publié le vendredi, 25 juillet 2025
Fini les déplacements contraignants et les demi-journées perdues pour s’acquitter de droits administratifs Fini les déplacements contraignants et les demi-journées perdues pour s’acquitter de droits administratifs Crédit photo : fourni

Pendant longtemps, les démarches administratives à Madagascar ont rimé avec attente interminable, paperasse en cascade et files d’attente à rallonge. Mais cette époque semble doucement appartenir au passé. Grâce à un partenariat stratégique entre MVola et la Direction générale du trésor, plusieurs recettes non fiscales peuvent désormais être réglées en ligne. Une petite révolution dans les habitudes des citoyens, mais aussi dans la manière dont l’Etat envisage sa relation avec la population. Fini les déplacements contraignants et les demi-journées perdues pour s’acquitter de droits administratifs car désormais, quelques clics depuis son téléphone portable suffisent. « J’ai pu payer une taxe communale depuis chez moi, sans me déplacer. C’est un vrai changement ! », témoigne Sahondra, fonctionnaire retraitée à Mahajanga. Cette digitalisation, bien plus qu’un simple confort, vise à rétablir un lien de confiance entre l’administration et le citoyen. Elle incarne aussi une transparence accrue des transactions publiques, limitant les risques d’erreurs ou de détournements. Mais l’initiative portée par MVola ne s’arrête pas là.

 

Transformation

 

Depuis sa création, cette solution de paiement mobile a transformé le quotidien de plusieurs millions de Malagasy. Recharger un compteur prépayé JIRAMA, payer un abonnement Canal+, acheter un billet de concert ou une place de parking, régler une course en taxi ou en taxi-moto,… tous ces gestes, autrefois compliqués ou dépendants de liquidité, sont aujourd’hui facilités par MVola. Dans les marchés, les pharmacies, les supermarchés ou même les quincailleries, le paiement via MVola devient un réflexe. « Aujourd’hui, je vends mes légumes et mes clients me payent directement par téléphone. C’est plus sûr et je n’ai plus à chercher de la monnaie », explique Vony, marchande au marché d’Anosibe. Dorénavant, même les cotisations sociales auprès de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS) peuvent être réglées par voie numérique via le site ou l’appli CNaPS Mobile. Présentée le 23 juin dernier lors de l’événement « CNaPS IMPACT, L’innovation sociale en action » qui s’est tenu au Novotel Ankorondrano, cette évolution s’inscrit pleinement dans l’ambition de digitaliser les services publics. Louis-Olivier Favot, directeur général de MVola, insiste : « Chez MVola, nous savons que chaque geste compte. Notre rôle est d’accompagner les Malagasy dans leur quotidien, en leur proposant des solutions utiles et accessibles ».

 

 

 

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Editorial

  • A la dérive !
    L’heure est grave. De fortes secousses ébranlent l’édifice. Le navire perd le cap et risque de chavirer. L’image répercutée n’est pas du tout encourageante ! Le message émis semble sonner le … glas ! Dans un pays empêtré dans les marécages des difficultés complexes avec un dénominateur commun la misère, les malheurs se bousculent au portillon. Madagasikara devient le point de rencontre des délits inimaginables parfois inhumains. Une jeune mère de 23 ans s’effectue un montage de film pornographique avec son propre fils, un petit garçon d’à peine cinq ans et propose le macabre film sur les réseaux sociaux. Evidemment, les amateurs de pédopornographie, des obsédés sexuels s’arrachent de ces obscènes produits. Pour une question de jalousie et surtout de vengeance, on a aucun scrupule de mettre en danger de mort plus d’une cinquantaine de concitoyens dont parmi eux des membres de la famille. Trente-deux personnes, jusque-là, ont trouvé la…

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