Publié dans Economie

Lutte contre la déforestation - Une action commune fortement sollicitée

Publié le mercredi, 30 janvier 2019

Une urgence aucunement prise en compte. Selon le projet « Global Forest Watch », en 2017, Madagascar a été en quatrième position en termes de déforestation avec plus de 510 000 hectares défrichés. Et jusqu’à aujourd’hui, la Grande île a encore du mal à redresser cette tendance. La Coalition nationale de plaidoyer environnemental (CNPE) a ainsi débattu de la question, la semaine dernière à La Résidence, Ankerana. Ce débat a ainsi réuni les représentants des organisations de la société civile et les communautés de base, sans oublier les ministères en charge de l’Environnement et de l’Agriculture. Il a donc été dégagé qu’une action commune, engageant toutes les parties prenantes, est plus que nécessaire pour pouvoir lutter efficacement contre le défrichement et la déforestation.  Le travail à l’unisson n’est pas encore suffisant. De ce fait, le renforcement des sensibilisations et des patrouilles contre le défrichement figurent parmi les grandes lignes des solutions proposées par les participants, notamment la Fédération « Miara-dia » représentée par son vice-président, Emile Rakotoarison. Cela permettra de mobiliser plus de personnes pour rejoindre la lutte. « Nous devons conscientiser la population sur l’importance des aires protégés.

La majorité des gens ont tendance à oublier que les forêts sont un patrimoine commun et que la plupart des actions de développement de notre pays dépendent entièrement de ces ressources », enchaîne Nalimanitra Ravoson, représentante de la CNPE de Menabe. La mise en place des solutions alternatives doit aussi être priorisée. Effectivement, la majorité des personnes qui défrichent les terrains considèrent que c’est leur seul moyen de survivre. Ainsi, il faudra leur proposer des issues pour leur permettre d’améliorer leurs conditions de vie. Il en est de même pour les sources d’énergie. Evidemment, le gaz et l’électricité coûtent plus cher que le charbon. Les usagers préfèrent alors se rabattre sur ce dernier. La vulgarisation du biogaz ou du bioéthanol pourrait contribuer considérablement à la diminution de la pollution de l’air en même temps que la déforestation.   

 La législation remise  en question

 La question de la législation a également été abordée pendant les grandes discussions. Les lois existent déjà. Pourtant, elles ne sont toujours pas appliquées, surtout contre les actes de défrichement. En tout cas, les avis restent unanimes quant à l’application des lois. La CNPE encourage ainsi la conduite d’une action  nationale pour réduire les actions nuisant aux zones forestières, plus particulièrement les aires protégées. Le retard de la mise en œuvre de la nouvelle politique adoptée en 2017 devrait aussi être considéré. 

 Rova Randria

Fil infos

  • Synad – Député Antoine Rajerison - Guerre déclarée !
  • Véhicules vétustes - Un danger permanent pour les usagers de la route
  • COSAFA U17 - La FMF ridiculise le pays!
  • Mananjary - L’Opposition joue avec la détresse des sinistrés
  • Caravane médicale - Plus de 275000 bénéficiaires en cinq ans
  • Actu-brèves
  • Porte-parole du Gouvernement - Pas de troisième mandat à l’ordre du jour actuel du Président
  • Propagation de fausses nouvelles - Un acte de kidnapping à Saririaky, la rumeur d'une répression démentie
  • Loi sur la castration - Les violeurs d’enfants subiront la sanction la plus sévère, réitère le Chef de l’Etat
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Attention !
    Gare aux dérapages ! Prenez garde aux naufrages ! Attention aux chutes ! Les Barea ratent le coche en trois rencontres consécutives. Le dernier en prise avec la Zambie, avant-hier, fut le fiasco total. Les Zambiens écrasèrent nos jeunes par 5 buts à 1. Bilan : 0 point, une dernière en place en poule et goal-average de -10. Résultat : aucune qualification des Barea pour la Coupe d’Afrique des Nations mais surtout … une image du ballon rond malagasy ternie !

A bout portant

AutoDiff