Publié dans Economie

Foire internationale de l’agriculture - agribusiness - agroalimentaire - Revaloriser tous les métiers du monde rural

Publié le dimanche, 18 août 2019

Agriculture, élevage et pêche. La revalorisation de ces métiers est impérative pour atteindre l’objectif, à savoir l’émergence de Madagascar. Il ne faut pas oublier que plus de 80 % de la population active travaillent dans le secteur primaire. Ce qui fait que la professionnalisation de ces métiers va permettre l’amélioration de la production sur le plan national, que ce soit en termes de quantité que de qualité. Cette amélioration de la production impactera ensuite sur tous les secteurs rattachés, allant de l’industrie au tourisme, en passant par le commerce.

Consciente de la priorité de cette initiative, la 3ème édition de la Foire internationale de l’agriculture, agribusiness et agroalimentaire (FIA) se focalisera cette année sur le thème générique de l’« Emergence du secteur agricole, moderne et professionnel ». « Aussi, cette prochaine édition de la FIA relayant à l’international les nombreuses initiatives exprimées au fil des années dans les différentes foires et kermesses régionales malagasy est un exercice indispensable pour relier le pays aux exigences de la mondialisation. L’observation des normes alimentaires internationales (Codex Alimentarius) est aujourd’hui une obligation. Pour de nombreux pays avancés, l’enjeu de l’alimentation est crucial et Madagascar est/serait en capacité non seulement d’assurer son autosuffisance alimentaire, mais également d’apporter sa contribution au niveau de la région indianocéanique et de satisfaire une démarche croissante au niveau de nos différents dispositifs régionaux tels que la SADC, le COMESA, la COI jusqu’au marché de l’Union européenne », soutient Michel D. Ramiaramanana, président du Comité d’organisation de l’événement, la semaine dernière, lors d’une conférence de presse.

Dans cet objectif de modernisation et de professionnalisation, durant les quatre jours, la FIA favorisera les échanges entre les différentes entités concernées par la filière agricole, allant de l’Organisation paysanne (OP) à la mécanisation agricole. L’idée étant d’exposer les sujets majeurs pour pousser chacun des participants à la réflexion, surtout les agripreneurs.

Rova Randria

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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