Publié dans Economie

Branchements illicites - La JIRAMA récupère 700 millions d’ariary

Publié le mardi, 01 octobre 2019

Rien qu’une infime partie de l’iceberg. Effectivement, l’année dernière, la JIRAMA, société nationale d’eau et d’électricité, a enregistré plus de 7 milliards d’ariary de pertes liées aux branchements illicites et aux fraudes. Depuis, la JIRAMA a effectué une opération de ratissage dans les principaux quartiers concernés. Ainsi, de 2018 jusqu’au mois de juillet dernier, la société  pu récupérer 708 960 751 ariary des 257 fraudes et 91 cas de vol démasqués. Une somme encore minime en comparaison des 700 milliards.

Dernièrement, les auditeurs de la JIRAMA ont pris en flagrant délit de vol de courant un immeuble de deux étages, sis à Andohan’i Mandroseza. « L’immeuble en question est en situation de coupure pour non-paiement de facture (CNP), et ce, depuis 2017. Pourtant, nous avons constaté que le compteur était actif depuis tout ce temps, jusqu’à lundi dernier », expliquent-ils.

Corruption

Face à cette situation irrégulière, le propriétaire de l’immeuble a donc été interrogé. Selon les explications de ce dernier, « un employé de la JIRAMA lui a proposé de remettre le compteur en marche, en contrepartie d’une somme de 600 000 ariary ». Face à cela, les auditeurs ont donc tout de suite enlevé le compteur pour expertise avant de convoquer le propriétaire ainsi que l’employé de l’entreprise complice de ce vol. Il faut noter que dans ce genre de situation, la procédure au sein de la JIRAMA indique que l’auteur, ici le propriétaire de l’immeuble, paye le rappel de consommation durant la période de vol, si celle-ci est déterminée. Et si aucune entente n’a été trouvée, la JIRAMA transmettra le dossier à la Justice. En tout cas, l’opération de ratissage continuera pour lutter efficacement contre toutes ces pratiques frauduleuses, tirant la JIRAMA vers le bas.

Rova Randria

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Editorial

  • Noble cause
    Madagasikara persiste et signe! La Grande île maintient sa position inébranlable et non négociable relative à sa souveraineté sur les îles Eparses. Il s’agit d’une légitime voire une noble cause. En effet, les îles Ampela (Europa), Bedimaky (Bassa da India), Sambatra (Glorieuses), Loza (Tromelin) et Kely (Juan de Nova) appartiennent intrinsèquement au territoire de la République malagasy. La Grande île reste fidèle, jusqu’au bout, à sa position qu’elle a défendue sur la tribune des Nations unies. L’assemblée générale approuva par deux reprises, deux résolutions de 1979 et 1980, l’appartenance des îles Eparses dans le giron du territoire malagasy. Des résolutions non contraignantes mais, tout de même, demandent à la France d’engager la négociation pour les procédures de restitution avec le Gouvernement malagasy.

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