Publié dans Economie

Fourniture d’énergie - L’Etat résilie le contrat avec la Jovena

Publié le jeudi, 03 octobre 2019

Les négociations n’ont pas porté ses fruits. L’Etat a ainsi envoyé une lettre de résilience de contrat à la Jovena, un des fournisseurs en énergie de la compagnie nationale d’eau et d’électricité, hier. Effectivement, vendredi dernier, lors d’une descente à Mandroseza, Vonjy Andriamanga, le ministre de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures, a déjà évoqué les difficultés rencontrées dans les négociations avec certains fournisseurs. « Sur les quatre gros contrats avec les fournisseurs, deux sont en cours de finalisation. Nous avons notamment atteint notre objectif de réduction des coûts de production et trouvé un point d’entente avec les deux fournisseurs. Quant aux deux autres, l’un des opérateurs est encore en cours de réflexion, tandis qu’avec l’autre, les discussions sont encore rudes », a-t-il précisé. De ce fait, les rudes discussions engagées avec cet « autre » fournisseur n’ont débouché sur aucun point d’entente, c’est pour cette raison donc que l’Etat a décidé de résilier le contrat avec l’opérateur.

Deux sites

Pour rappeler les faits, cela fait plus de sept mois que le ministère a engagé les négociations avec les opérateurs fournisseurs d’énergie de la JIRAMA. Le ministre a trouvé inapproprié que la compagnie paie la puissance installée par le fournisseur et non la puissance consommée. Ainsi, il a décidé de réviser tous les contrats de la JIRAMA avec ses fournisseurs pour trouver une solution adéquate et bénéfique pour les deux parties. Par conséquent, cette résiliation de contrat concerne surtout les sites Noor 1 et Noor 2, les centrales thermiques de la Jovena , situés à Ambohimanambola. Opérationnelles depuis le début de l’année dernier, elles contribuent notamment à hauteur de 76 Mégawatts d’énergie dans le réseau interconnecté d’Antananarivo. Toutefois, selon les explications des responsables au niveau de la JIRAMA, « Dans tous les cas, cette mesure ne devrait pas impacter le réseau de distribution au sein de la Capitale ».

Il ne faut pas oublier que la JIRAMA est actuellement à la recherche des tarifs plus compétitifs pour pouvoir entrer dans son plan de redressement. Et ceux de la Jovena sont trop élevés. Et d’après une source proche de l’affaire, « L’impossibilité de la JIRAMA à honorer le paiement des factures auprès du fournisseur serait aussi une des raisons de la résiliation de ce contrat ». En tout cas, un appel d’offres devra donc être de nouveau lancé pour pouvoir compenser cela. Mais les négociations avec les fournisseurs continueront.

Rova Randria

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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