Publié dans Economie

Costa Croisières dans l’océan Indien - Dernière saison cette année

Publié le lundi, 04 novembre 2019

Cela fait maintenant dix ans que Costa Croisières accoste les côtes de Madagascar. L’office régional du tourisme de Nosy Be a d’ailleurs annoncé vendredi dernier l’arrivée du navire « Costa Mediterranea » à Madagascar. Selon son itinéraire, le bateau saute d’île en île pendant quinze jours dans l’océan Indien. Ils partent de Port Louis à Maurice, visite Mahé au Seychelles pendant trois jours, reste une journée à Nosy Be Hell ville et à Toamasina, se séjourne ensuite durant deux jours à Saint Denis à La Réunion et revient à Port Louis. Pour cette saison, notre Grande île accueille le navire le 1ernovembre jusqu’au 6 mars 2020 et ce, deux fois par semaine.

 

Malgré l’effervescence de la population locale, cette année est surement la fin de cette croisière dans l’océan Indien. Costa Croisières s’oriente vers d’autres destinations à partir de 2020. Selon la déclaration dans zinfos974 de La Réunion, le géant touristique abandonne les croisières dans l’océan Indien pour se recentrer dans des zones plus rentables. « Pour l’hiver 2020/2021, notre objectif est de proposer aux habitants de La Réunion et de Maurice un éventail de nouvelles routes intéressantes et très appréciées telles que les Emirats, l’Asie ou les Caraïbes. Nous prévoyons également de renforcer notre offre dans la région méditerranéenne. Fin octobre, notre équipe rencontrera les agents de voyage de l’océan Indien pendant deux jours à bord du Costa Mediterranea afin de leur présenter notre vaste offre. Nous sommes sûrs qu’ils apprécieront notre proposition ».

Pourtant, le passage de ces croisiéristes apporte des bénéfices pour l’économie puisqu’un touriste dépense en moyenne 70 euros par jour soi environ 280 000 ariary. « Les touristes arrivent à 8 heures du matin et partent vers 19 heures du soir. Ils visitent en général les îlots de Nosy Be comme Nosy Iranja et Nosy Tanikely. On ne peut pas nier le fait que leur arrivée apporte des revenus pour la population locale que ce soit dans le domaine du transport, de la vente ou du tourisme » explique Damien Géraldo, assistant de direction de l’Office régional du tourisme à Nosy Be Hell Ville lors d’une conversation téléphonique. A titre d’information, le paquebottransporte 2680 passagers pour 897 membres de l’équipage.

Recueillis par Solange Heriniaina

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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