Publié dans Economie

Zone de libre-échange économique continentale de l’Afrique - Madagascar évoque les problèmes de normalisation

Publié le vendredi, 22 novembre 2019

La zone de libre-échange économique continentale de l’Afrique (ZLECAF) entre en vigueur à partir de juillet 2020. « Il faut s’y préparer », annonce Lantosoa Rakotomalala, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) lors de la célébration de la Journée internationale de l’industrialisation en Afrique, mercredi dernier au Carlton, Anosy. Durant deux heures, les participants, à savoir les représentants du Syndicat des industries de Madagascar (SIM), madame le ministre ainsi que les représentants de l’ONUDI (Organisation des Nations unies pour le développement industriel) ont échangé sur la manière de positionner Madagascar dans cette grande opportunité qui s’annonce dans le continent africain.

A cet effet, les opérateurs économiques ont remis sur la table de discussion la normalisation des produits. « On nous bloque toujours au niveau de la normalisation des produits, alors que les normes sont déjà respectés », avance Amiraly Hassim, président du Syndicat des industries à Madagascar. « On reproche souvent aux produits des petites et moyennes entreprises (PME) œuvrant dans le secteur textile d’être de mauvaise qualité. Pourtant, nous rencontrons des difficultés dans la recherche des matières premières. Il n’y a presque plus de filature ni de coton dans le pays. Pourtant, les PME n’auront jamais les moyens d’importer par conteneur ces produits de base », évoque Rivo Rakotondrasanjy, président de l’Alliance pour l’industrialisation durable à Madagascar. Mais cela ne signifie pas pour autant que Madagascar ne va pas profiter de cette opportunité, étant donné que le pays possède des ressources humaines et naturelles.
Le programme-pays de l’ONUDI favorise déjà l’émergence industrielle. Son lancement officiel s’est tenu dans la même journée. « Nous allons mobiliser un fonds de 35 millions de dollars dans ce programme-pays pour mettre en œuvre l’agenda 2030 et favoriser l’émergence industrielle. L’existence d’un tel document est très important dans la mesure où l’on peut harmoniser les actions au niveau du secteur privé celui public », explique Lantosoa Rakotomalala, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat.
Solange Heriniaina

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Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

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