Publié dans Economie

Contrats de pêche - La partie technique en cours de finalisation

Publié le jeudi, 05 décembre 2019

Une révision profitable à tous. Pour cette année, le ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche a procédé à la révision des contrats de pêche avec les différentes entités et pays concernés. « Avec cette révision, nous voulons surtout que ces contrats de pêche s'alignent avec la politique de l'Etat. Effectivement, les redevances de pêche sont considérées moindres en comparaison avec la production. C'est pour remédier aux points de ce genre que nous avons tenu à revoir tous les contrats. En tout cas, à ce jour, nous sommes en train de finaliser la partie technique de cette révision.

Il ne reste plus que la partie politique maintenant », a expliqué le Docteur Etienne Bemanaja, directeur général de la Pêche et de l'Aquaculture au sein du ministère, hier, à Ankerana, lors d'une interview. Il ne faut pas oublier que le ministre, Lucien Ranarivelo, a déjà abordé la renégociation de ces contrats avec les différents pays concernés au second semestre de cette année.

Alignement

Pour rappel en effet, il y a deux types de contrats de pêche qui existent à Madagascar. Le premier type se fait notamment avec les entreprises de pêche privées souhaitant étendre leurs activités sur les côtes de notre pays. Pour ce genre de contrat, nous signons des protocoles leur permettant d'obtenir une licence d'exploitation d'une durée de trois ans, renouvelable trois fois. Quant au second type, il se fait entre pays ou encore entre gouvernements. Dans ce cas, les deux parties doivent signer un accord. « En tout cas, tous les acteurs déjà présents dans le pays sont prêts à s'aligner avec les nouvelles réglementations en vigueur. Les nouveaux venus devront attendre la mise en place du nouveau cadre pour établir de nouveaux protocoles ou accords », a notifié le responsable.

Ainsi, le dénouement de cette révision de contrats est très attendu, surtout après le scandale du contrat de pêche signé avec un consortium chinois, l'année dernière. Avec les 600 kilos, les 330 bateaux chinois allaient réduire drastiquement les réserves de poissons de la Grande île. Aujourd'hui, il est donc important de clarifier chaque point de chaque accord pour une exploitation durable de nos ressources halieutiques.

Rova Randria

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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