Publié dans Economie

Secteur industriel - 79 Districts sur 119 manquent d'industries

Publié le jeudi, 05 décembre 2019

En besoin de production de masse. Madagascar compte actuellement plus de 25 millions d'habitants. L'université d'Antananarivo en collaboration avec le Syndicat des industries de Madagascar (SIM) organisent en ce moment le salon de la recherche au service de l'emploi et de l'économie au Carlton Anosy. L'événement a été honoré par la présence du Premier ministre Ntsay Christian et le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Blanche Nirina Richard ainsi que le président de l'université d'Antananarivo Mamy Ravelomanana.

Vu le nom du salon, l'objectif consiste surtout à valoriser la recherche et l'innovation dans le développement de l'industrie. « Le pays doit maintenant se tourner vers l'industrialisation pour répondre suffisamment aux besoins de la population ne serait-ce seulement qu'en terme de nourriture. A noter que Madagascar dépend encore fortement de l'importation. Notre pays compte actuellement 119 Districts. Normalement chaque District possède une industrie pour favoriser la croissance économique. Pourtant, deux tiers manquent d'industrie. L'opportunité s'ouvre maintenant au secteur privé. Nous résoudrons ensemble ces importations qui coûtent cher et qui ne créent pas des emplois au pays et ce, à travers les recherches et l'innovation » avance Ntsay Christian, Premier ministre durant son discours d'ouverture.

Les chercheurs de l'université d'Antananarivo ont d'ailleurs toujours travaillé aux côtés du secteur privé. « Les chercheurs développent leurs idées pour trouver de nouvelles connaissances applicables dans le domaine de la production. Nous exposons par exemple le recyclage de déchets plastiques pour répondre aux enjeux climatiques, et l'éthanol pour faire face aux défis de l'énergie. Le rôle du secteur privé consiste surtout à recueillir toutes nos idées afin de les concrétiser » explique Ravelomanana Mamy.

Le salon s'est tenu lundi et mardi derniers au Carlton Anosy et a vu la participation d'une trentaine d'exposants.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Vulgaire face-à-face
    C’est encore loin, très loin le « renouveau » ou « refondation », c’est selon. Annoncé avec tam-tam sur les stations de radio et de télévision nationales ou même privées, le face-à-face entre le Gouvernement et les députés de l’Assemblée nationale devait avoir lieu le lundi 17 novembre. En réalité, cinq membres du Gouvernement ont été convoqués par les élus du peuple à savoir les ministres des Travaux publics, de la Santé publique, de l’Education nationale, de l’Energie et des Hydrocarbures, de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement et de la Décentralisation. En tout, six départements clés autour desquels s’articule le bon déroulement du quotidien du peuple. Jusque-là, rien de répréhensible ni d’objection ! C’est un droit constitutionnel prévu par la loi fondamentale que les représentants du peuple « convoquent » des membres de l’Exécutif et cela afin de rendre compte des stratégies que lesdits ministres convoqués entendent entreprendre afin…

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