Publié dans Economie

Réforme du code minier - Un deadline envisagé pour juin

Publié le jeudi, 20 février 2020

En pleine réforme. Le code minier en vigueur date de 2005, c’est pourquoi le Gouvernement procède en ce moment à un changement. Le comité de pilotage pour les travaux de modification du code minier s’est réuni pour la première fois, hier, au sein du ministère des Mines et des Ressources stratégiques à Ampandrianomby. La plateforme regroupe dix représentants issus respectivement des grandes mines, la société civile, les opérateurs nationaux, les syndicats et l’administration publique. Le ministre de tutelle Fidiniavo Ravokatra a fait savoir que le nouveau code minier devrait être prêt vers le mois de juin.

« Toutes les personnes membres de ce comité sont tous des professionnels dans le secteur. Elles connaissent déjà les points positifs et négatifs de l’exploitation minière donc il est plus facile d’améliorer l’avant- projet de loi. Selon notre calendrier, on espère aboutir aux réformes vers le mois de juin. Parallèlement à cela, la délivrance des permis miniers est en cours d’étude et ne dépend pas de la réforme du code » annonce Fidiniavo Ravokatra, numéro un du département. 

Durant l’échange, les participants ont surtout mis l’accent sur la bonne gouvernance. « Je ne dirais pas que l’exploitation ne rapporte pas assez d’argent. Il y a quelques années, la Commune d’Ambohibary a pu percevoir 5000 dollars par an grâce à l’exploitation minière. Maintenant, ce chiffre remonte jusqu’à un million de dollars. Mais le problème repose sur l’utilisation des revenus issus du secteur. En même temps, certains opérateurs économiques effectuent une fraude fiscale, le non- respect du cahier des charges sans pour autant être punis par la loi. Une fois ce grand point amélioré, on peut aborder facilement les autres aspects comme le social et l’environnemental », lance un participant devant toute l’assistance. 

Il faut dire que le débat était très bien animé durant toute la matinée. Les participants ont cadré leurs idées autour des grands piliers du développement durable à savoir le social, l’environnemental, l’économique ainsi que la lutte contre la corruption. 

Solange Heriniaina 

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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