Editorial

De l’austérité !

Publié le vendredi, 25 janvier 2019
Un Gouvernement de 22 portefeuilles. Du jamais vu ! Du moins, les quatre dernières décennies de l’histoire de la République Malagasy. Il reste à Rajoelina un « petit effort » pour battre le record de « onze ministres » par un certain Gabriel Ramanantsoa, le Général de Division, à qui le Président Philibert Tsiranana confiait la haute charge de former un Gouvernement, des suites de mouvements populaires en 1972. Unité nationale, apolitique et austérité, tels étaient les mots d’ordre à l’époque. N’empêche que le Président Andry Rajoelina et son Premier ministre Ntsay Christian ont réussi la prouesse de réduire drastiquement…

Au chantier !

Publié le jeudi, 24 janvier 2019
« Lasa ‘zao ! » En avant, au travail ! Il n’y a pas de temps à perdre. Tout est urgent. Le Président de la République, suite à la proposition du Premier ministre, comme le veut la Constitution, procéda à la nomination des membres du Gouvernement. Le Premier ministre, reconduit à son poste, va diriger la nouvelle formation. Tel un capitaine d’équipe ayant fait preuve de belle prestation, sur terrain, Ntsay Christian mérite haut la main la reconduction. On ne change pas, dit-on, une équipe qui gagne plutôt un capitaine qui a dirigé le club vers la victoire. Tous les…

A bannir !

Publié le mercredi, 23 janvier 2019
« S’il est des mots » (dixit Sardou) qui feront rougir de rage les 25 millions de Malagasy, en voici les plus à bannir : « incompétence »- « incurie »- « impunité ». Ils ne toléreront plus jamais ni voir croiser sur leurs chemins encore moins subir les mésaventures des responsables infestés d’incompétence, d’incurie et bénéficiant d’impunité. Ils ont été à l’origine du calvaire sinon de la misère intenable du pays. A l’aube de la mise en place de nouveaux responsables dans un nouveau cadre de travail, IEM, nous avons l’assurance ferme que le nouveau Président de la République…

L'homme de la situation

Publié le mardi, 22 janvier 2019
« Ecce Homo » (Voici l'homme) s'écria le Gouverneur de la Palestine, le Ponce Pilate, au moment où il livra aux mains des Juifs un « homme » qui s'était pris pour Roi d'Israël et encore plus Fils de Dieu, un certain Jésus de Nazareth. Le Haut représentant de César au pays de David se dessaisit du « dossier » de cet « homme » innocent pour laisser aux « griffes » des grands chefs religieux. On le savait à quel jugement implacable l'attendait. C'était en Palestine ! Il y a 2.000 ans.

Media Franck - Ramarosaona s’est éteint !

Publié le lundi, 21 janvier 2019
Un grand Monsieur de la presse nationale est partie. Il s’agit de Franck Ramarosaona, Nini pour les intimes, décédé hier matin dans un hôpital de la capitale après avoir y été hospitalisé dans un état critique quelques jours auparavant. Directeur de publication du groupe Ultimamédia regroupant « Les Nouvelles » et « Taratra », Franck Ramarosaona avant d’apporter son expérience auprès de ce groupe était également un observateur politique averti. Un statut qui lui a permis de côtoyer différents dirigeants du pays, de tous bords, ayant occupé des postes importants. Tout dernièrement, il figurait parmi les conseillers du Premier ministre…

Dans la bonne direction

Publié le lundi, 21 janvier 2019
Sitôt après la cérémonie solennelle d’investiture, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Ntsay Christian remet sa démission auprès du nouveau Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina. Selon la tradition républicaine, universellement reconnue notamment dans les pays où la démocratie règne, le Chef du Gouvernement remet son tablier au tout nouveau Président de la République, nouvellement élu. Cas identique après le renouvellement du mandat des députés à l’Assemblée nationale. C’est une règle « non-écrite » mais appliquée pour le bon fonctionnement de l’Etat. Le nouveau Chef de l’Etat, pour avoir les coudées franches, doit composer avec une nouvelle équipe de son…

Fil infos

  • « Noelin’ny fitia » - Le Président Rajoelina inaugure les illuminations à Ambohijatovo
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  • Production d'électricité - Quadruplée en deux mandats de Rajoelina
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  • Président Andry Rajoelina à Andekaleka - « Les critiques sont un engrais pour avancer »

La Une

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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