Editorial

Quid de la souveraineté nationale

Publié le vendredi, 06 décembre 2019
Rajoelina Andry Nirina consulte. Le Gouvernement relance et mobilise. Et pour cause, la souveraineté nationale piétinée. A l’approche du 40ème anniversaire de la résolution 34/91 de l’assemblée générale des Nations Unies du 12 décembre 1979 donnant gain de cause à l’Etat malagasy sur la question des Iles Eparses (Les Glorieuses, Juan de Nova, Bassas da India, Europa et Tromelin), le pays s’apprête à faire valoir son droit. A travers cette historique résolution, l’ONU reconnait la souveraineté de Madagasikara sur ces « perles » de l’océan Indien et recommande à la France d’entamer le dialogue avec l’Etat malagasy en vue de…

A double tranchants !

Publié le jeudi, 05 décembre 2019
Fin de la détention préventive systématique ! L’époque des « mandats de dépôt » systématiques fera partie de l’histoire ancienne ! Des peines alternatives telles que les contrôles judiciaires et la mise en liberté provisoire prendront le relai. Tel est l’essentiel de la déclaration de la procureure de la République Mme Balisama Odette Razafimelisoa devant la presse ce vendredi dernier. A la suite de la « descente » inopinée du Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina à la Maison centrale d’Antanimora au cours de laquelle il a constaté de visu, entre autres, le surpeuplement carcéral du lieu. Il déplorait aussi…

Impunité parlementaire ?

Publié le mercredi, 04 décembre 2019
Les députés ont adopté, en séance plénière, une résolution pour la libération de leurs pairs Hasimpirenena Rasolomampionona, élu à Fandriana et Raveloson Ludovic élu à Mahabo, incarcérés pour des affaires qui les concernent personnellement. Suite à la recommandation de la Commission permanente chargée de l'examen des demandes de suspension de la détention, des mesures privatives et restrictives de liberté ou de la poursuite d'un député présidée par Rakotomalala Lucien, député élu à Morombe, les députés ont pris la résolution de libérer les deux élus. Le Bureau permanent est chargé de le transmettre à qui de droit. A charge pour le…

Aux portes du parvis

Publié le mardi, 03 décembre 2019
Naina Andriantsitohaina, au seuil de l’Hôtel de ville d’Analakely, s’approche inéluctablement vers la consécration. Bien qu’il ne le clame point sur le toit, pour question de principe ou par modestie, le candidat n° 4 aux couleurs Orange de l’IRK n’est plus loin des portails du parvis. Sur les 1.202 bureaux de vote que comporte, en tout, la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) soit les 100%, le candidat n° 4 obtint 73.322 voix soit 48,90 % contre 68.209 voix soit 45,49 % de Ny Rina Tahiry Randriamasinoro du TIM. Le reste, les autres postulants, Eliace Ralaiarimanana 0,42 %, Faniry Alban Rakotoarisoa 4,44…

De la sérénité, s'il vous plaît!

Publié le lundi, 02 décembre 2019
Soyons calmes ! Restons sereins ! Inutile de paniquer. Pas la peine non plus de créer des remous au sein de l'opinion. Il faut avoir le courage de survoler le débat. Laissons libres et sereins les responsables chargés de compiler les dossiers et attendons calmement les résultats officiels. Inutile de faire pression. De toute manière, la loi donne libre cours aux candidats perdants à déposer des recours en cas de nécessité.

Communales et municipales, les enjeux

Publié le dimanche, 01 décembre 2019
Les dés sont jetés ! Le dénouement approche pour les communales et les municipales du 27 novembre 2019. Deux scrutins différents, l’élection des maires et celle des conseillers municipaux s’étaient bien passées malgré les quelques imperfections constatées ici et là. Une élection « zéro problème » ou « zéro défaut » n’existe nulle part d’ailleurs. Même dans les pays dits avancés dotés des moyens techniques et technologiques les plus sophistiqués et appropriés, il existe toujours des incidents, majeurs ou non, à relever. Sur le plan général, tout s’était passé dans le calme. Selon les scores provisoires affichés par la CENI,…

Fil infos

  • Elections consulaires des Français de l’Etranger - La liste Français du Monde revendique une meilleure prise en charge sociale
  • Refondation - « L’espoir d’un véritable renouveau démocratique s’amenuise », dixit la société civile
  • Direction Générale de l’ARAI - Un homme de l’intérieur prend les rênes
  • Premières pluies - Les infrastructures déjà mises à très rude épreuve
  • Actu-brèves
  • HCC - Trois anciennes ministres réintègrent l’Assemblée nationale
  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
  • Actu-brèves
  • Loi de finances - Nouveau huis clos des députés

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

A bout portant

AutoDiff