Editorial

Trop de frimes !

Publié le mercredi, 30 octobre 2019
Cérémonies d’investiture par ici ! De grandes fêtes de présentation par-là ! Des bla-bla et rien que des bla-bla partout. Députés et gouverneurs ne se privent pas à des pompes festives. On frime trop ! Elus ou hauts responsables de proximité nommés ou autres sont trop enclins à la tentation des « m’as-tu vu ! » Et on ignore l’importance, semble-t-il, des trois mots-phare : « discrétion », « efficacité » et « austérité ». A ce rythme, on va prendre facilement des semaines et des mois pour des prunes. On a la triste impression qu’on ne suit pas trop…

 Des secousses !

Publié le mardi, 29 octobre 2019
Du séisme en l’air. Le fond des océans bouge. Les vagues de la mer s’agitent ou se révoltent. Paniquée et angoissée, la population s’affole. En 2004, un violent tsunami se déferla sur l’ile indonésienne de Sumatra (Banda Aceh) et au Sri Lanka, dévasta des zones d’habitation et des sites touristiques de la région et se solda par un lourd bilan humain (216 000 à 250 000 personnes) et des dégâts matériels importants. En cause, un puissant séisme de l’ordre de 9,1 à 9,3 à l’échelle de Richter qui se déclenchait à une profondeur de 30 km au fond des mers…

Coups de cravache

Publié le lundi, 28 octobre 2019
Rajoelina Andry Nirina, le Chef d’Etat, règle la pendule à l’heure. Badine à la main, le Président de la République, premier responsable du sort de la vie des 25 millions de Malagasy, fouette les patrons des compagnies pétrolières opérant à Madagasikara. Ces derniers temps, le Groupement des pétroliers de Madagasikara (GPM) s’amusa à prendre en otage la vie des Malagasy. Il a tendance à oublier que ses activités entrent dans le cadre de ce qu’on appelle le « Service public ». De ce fait, ils n’a pas le droit de jouer avec. Un jeu dangereux. En effet, se permettre de…

Tartufferie et supercherie !

Publié le dimanche, 27 octobre 2019
La France montre son vrai visage, hypocrite et menteur. De Gaule, Pompidou, Giscard, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande ou Macron, du pareil au même. La France d’aujourd’hui demeure la France d’hier, colonialiste, arrogante et provocante. Seuls les vocabulaires changent. Au tout début de la colonisation en 1896, Joseph Simon Gallieni, le premier gouverneur général à Madagasikara écarta sans ménagement la Reine Ranavalona III de son trône et imposa la France. « Il faut franciser les Malgaches », aima-t-il répéter.

La carte de l’apaisement

Publié le vendredi, 25 octobre 2019
Le régime joue la carte de l’apaisement. Sur les cinq personnes arrêtées et placées en détention provisoire, deux ont bénéficié d’une LP (liberté provisoire) tandis que trois autres mises sous contrôle judiciaire. Visiblement, la Justice aurait pris, dans la discrétion, faudrait-on le souligner, cette décision pour ne pas envenimer la situation, encore tendue. Le gendarme stagiaire durement touché lors des échauffourées se bat encore contre la mort. Des suites des coups violents encaissés, il a dû subir des interventions chirurgicales au niveau de la tête. Entre la vie et la mort, il suit toujours des soins intensifs au service de…

Fausse pénurie, fausse panique

Publié le vendredi, 25 octobre 2019
La cybercriminalité sévit encore et toujours. Des gens mal barrés, fidèles serviteurs du mal, balancèrent impunément sur les réseaux sociaux, le week-end dernier, des informations gratuites sur le risque imminent de la pénurie de stock de carburants dans la Capitale. La « fumée » fit le tour de la Toile et déclencha la panique ! Le comportement des consommateurs sur les stations-service ne se fait attendre. Le mauvais réflexe de la période de soudure du régime socialiste resurgit, à savoir « faire le maximum de réserve ». Du coup, les cuves des stations-service sont à sec. Prises d'assaut, elles sont…

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La Une

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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