Publié dans Editorial

Seconde nature

Publié le jeudi, 28 mai 2020


« L’habitude est une seconde nature !» dit-on et à quelque chose malheur est bon !A l’instar de presque tous les pays, Madagasikara se débat contre la maladie du nouveau coronavirus, le Covid-19. Une terrible maladie qui, en deux temps, se mue en épidémie et par une vitesse d’éclair en pandémie. Jamais aucune maladie n’a pu affecter autant de pays ou régions. Elle touche gravement quatre des cinq continents (Asie, Europe, Nouveau Monde et Afrique) qui, en fait, concentrent le maximum des populations de la planète Terre.
La prévention curative de la pandémie de Covid-19, une maladie virale qui se transmet essentiellement par contact, impose à l’homme un certain mode de vie qui tranche avec les anciennes pratiques. Un nouveau style qui requiert une nouvelle habitude. En réalité, on peut « facilement » éviter et maitriser la SARS-COV-2. Il suffit « uniquement » de respecter à la lettre les consignes données : le confinement, le port de masque, le lavage des mains en permanence et le geste barrière c’est-à-dire la distanciation d’un mètre inséparable à la barrière sanitaire. La victoire, au plus vite, sur cet ennemi invisible dépend étroitement de la disponibilité de chacun à se soumettre au diktat des mesures de prévention. La responsabilité de chacun est ainsi remise sur table. Le Chef de l’Etat Rajoelina le répète à toute occasion. Personne n’est responsable de personne. A chacun de veiller sur sa propre santé. La tentation de vouloir taxer et faire porter aux autres le chapeau de son échec sinon de sa maladie relève d’un état d’esprit de bas étage et d’une mauvaise foi flagrante. Il est navrant d’entendre dire de la part de  l’élu parlementaire  de Toamasina-Ville, lors du face- à-face quelque peu raté entre députés et membres du Gouvernement, qui accuse ainsi l’Exécutif d’être à l’origine de la prolifération du Covid-19 dans  sa  ville. N’importe quoi !
 Le confinement et le geste barrière ou barrière sanitaire figurent en tête de peloton des armes décisives pour faire plier ou repousser l’ennemi, le Covid-19. Rester confiné chez soi selon les instructions formelles de la direction des opérations sanitaires relayées par les autorités publiques reste la voie la plus rapide et la plus pertinente pour vaincre dans les meilleurs délais la pandémie. En restant confiné à la maison, chaque citoyen prend soin de sa santé et protège celle d’autrui. Le geste barrière ou barrière sanitaire permet efficacement à limiter tout contact et par la suite freiner sinon stopper la propagation du virus. Seulement, le jour où le pays arrivera à bout de cette ignoble maladie, confinement et geste barrière ou barrière sanitaire seront appelés à disparaitre de la circulation.
Par ailleurs, le port de masque (bouche et nez) et le lavage en permanence des mains avec du savon qui constituent des éléments vitaux et à la même enseigne que les deux premières mesures  pourront bien continuer leur chemin après le confinement. Il serait souhaitable même en temps normal que chaque citoyen ait l’habitude de porter le masque et se laver les mains autant que possible. Beaucoup d’autres maladies ou épidémies faisant souffrir la population surtout le petit peuple seront évitées si le port de masque et le lavage des mains demeurent ancrés dans  nos mœurs  pour  en devenir une seconde nature.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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