Publié dans Editorial

Question de lunettes !

Publié le dimanche, 02 août 2020

Le célèbre physicien juif allemand Albert Einstein (1879-1955) a mis en évidence la théorie de la relativité. Selon le père de la bombe atomique, l’univers obéit au principe immuable de la relativité. Une loi physique qui détermine le mécanisme de fonctionnement de tout ce qui existe. Einstein bouleverse ainsi l’ordre établi.
A chacun ses lunettes ! La manière de voir ou concevoir le monde varie d’un individu à l’autre, d’une paire de lunettes à l’autre.

Tout dépend de l’angle où l’on est.
Le pays se trouve en plein cœur de la bataille contre la pandémie de coronavirus. Le bilan évolue au fil du jour. Le nombre des contaminés, en mode crescendo,  ne cesse de grimper et celui des décès suit relativement le même rythme. Sans bavures, les alarmistes sinon les « paniqueurs » se précipitent à dramatiser. Certes, les cas contaminés vont au-delà de l’échelle des 10 000 et le bilan des morts franchit la barre des 100. Mais est-ce vraiment une raison de torpiller les sensibilités, déjà fragiles, de la population ? Il faudra situer le cas de Madagasikara dans le contexte international. A travers le monde, notamment en Amérique et en Europe, les derniers chiffres malagasy ne sont pas comparables et donc sans commune mesure avec l’ampleur des dégâts. De là à déduire qu’on minimise la situation, loin s’en faut ! Seulement, il faut se faire la part des choses et se méfier de l’alarmisme exagéré de certains acteurs politiques qui jubilent à la montée des chiffres des contaminés, des cas graves et ceux des décès. Evidemment, ils pointent du doigt les dirigeants en place.
Néanmoins, si on se prend la peine d’examiner l’effectif des « guéris », on constate la tendance croissante de la courbe. Le bilan atteint le seuil environ des 8 000. Probablement, il se rattrapera, d’ici peu, l’état des cas contaminés.
Mais la raison évidente qui pousse certains observateurs à ne pas paniquer, en dépit de ces données statistiques préoccupantes, réside sur le fait que l’Etat a, récemment, mis le paquetpour étoffer les structures d’accueil en places’agissant de dépistages et de traitements, à Antananarivo principalement,afin de mieux cerner le combat. Etant l’épicentre de la pandémie, Analamanga bénéficie des efforts particuliers.
Les matériels de traitement et de dépistage des grands complexes hospitaliers déjà existants et opérationnels depuis, tels que l’hôpital universitaire Joseph Raseta de Befelatanana et celui de RavoahangyAndrianavalona d’Ampefiloha ont été renforcés en équipements perfectionnés afin de mieux répondre même les cas sévères de la Covid-19. Les hôpitaux de référence d’Anosiala, d’Andohatapenaka et les Centres de dépistage du Village Voara ainsi que celui du Palais des Sports de Mahamasina sont en plein régime pour accueillir les contaminés. En outre, dotés d’équipements et de médicaments, les trente-deux CSB II de la Capitale et ses environs peuvent également effectuer des traitements nécessaires. En somme, toutes les mesures ont été prises de telle sorte que la pandémie de Covid-19 soit endiguée.
Incontestablement, l’usage du CVO  qui a tendance à se généraliser commence à livrer ses fruits, des résultats palpables ou probants.
En tout état de cause, les espoirs sont permis. Les dernières données statistiques établissent une régression apparente de la pandémie. A nous tous de changer la manière de voir les choses. C’est une question de lunettes !
Ndrianaivo

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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