Publié dans Editorial

Restons calmes et sereins !

Publié le mardi, 16 février 2021

Parlons métaphysique. Il y a des moments précis dans la vie d’un homme au cours de laquelle il éprouve le besoin pressant de recourir à la vertu de l’abstrait et cela pour maîtriser les soubresauts de son corps physique. Dans le monde oriental, la recherche pour la maîtrise de soi par des activités métaphysiques atteint depuis des millénaires un stade avancé. En Chine, en Inde, au Japon, pour ne citer que ces pays d’avant-garde au développement de l’« invisible » au même titre que le « concret ». Le « yin » et « yan » dans le cadre du « tao » permet aux Chinois d’accéder à l’ordre du cosmos ou de l’univers. Le yoga, pour les Indiens et les Japonais, offre l’opportunité de pouvoir rester maître dans les actes et comportements dans la vie en dépit des turbulences en cours de route. Dans le monde occidental, on parle du « développement personnel » et de la « communication interpersonnelle ». Un nouveau concept qui consiste à promouvoir les facultés métaphysiques de l’homme dans le but d’accéder au calme et à une certaine sérénité dans la vie intérieure de l’homme.
Le pays traverse ces temps-ci une passe mouvementée. De l’escalade verbale de l’opposition aux volontés fermes du pouvoir à maintenir l’ordre public. Des provocations aux insultes ! On est sur le fil du rasoir et la moindre maladresse des deux côtés risque d’entrainer le pays au chaos total.
Restons calmes et sereins ! Personne n’a aucun intérêt au cas où le pays retomberait dans les griffes des troubles et des crises politiques chroniques. La stabilité est un bien sinon un patrimoine que chacun doit impérativement prendre soin et que chaque citoyen doit jalousement garantirson intégralité. En cette période où la pandémie de la Covid-19 nous menace de revenir au galop en deuxième vague et nous étrangle mortellement, toute tentative de trouble ou de déstabilisation est un crime impardonnable. L’incursion d’une variante Covid britannique nous sera fatale.
A chacun, en particulier du camp de l’Opposition, de faire taire son ego. Certes, il s’agit d’un exercice mental, intellectuel voire métaphysique compliqué mais il en faut nécessairement. Il est question aussi quelque part d’honnêteté, d’étique et d’intégrité morale. Quand on se prend pour quelqu’un au-dessus de la loi ou inaccessible, on divague et on perd le nord.
L’avenir de ce beau pays dépend de nous tous. Il ne faut jamais avoir l’idée que seul un homme ou un groupe d’hommes et de femmes en sont responsables. Opposants et tenants du pouvoir, en particulier, portent chacun sur les épaules le poids de l’éventuelle ruine de la Nation. Mais, les acteurs de l’Opposition assument personnellement et individuellement leurs responsabilités en cas où ils s’entêtent à fomenter le désordre au pays. Les dirigeants en place ne leur laisseront point détruire le pays en toute liberté. Madagasikara est un Etat de droit. Un pays où la démocratie règne. Toute tentative à démolir les assises pour le développement sera sévèrement réprimée. On ne peut pas prendre en otage l’avenir des 25 000000 d’âmes qui vivent dans ce beau pays.
Il n’existe aucun mobile qui justifie l’effervescence de certaines têtes brûlées de l’Opposition. Restons calmes et sereins. Il n’y a rien à paniquer !
Ndrianaivo

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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