Publié dans Editorial

Chose due !

Publié le mardi, 23 février 2021

« Chose promise, chose due ! » Naina Andriantsitohaina, le maire élu de la Ville des mille, concrétise ses promesses de campagne. A l’image du numéro Un du pays, Andriantsitohaina tient lui aussi à honorer ses engagements.
Le mercredi 17 février, le maire Andriantsitohaina, d’une part, le directeur général de l’Easy-Park, de l’autre, signèrent le document relatif au transfert des compétences à la gestion des parkings de la Capitale.  En effet, lors de son tout premier discours en sa qualité de candidat, Naina  annonça pour ses premiers mots qu’il résiliera le contrat avec Easy-Park en cas de victoire. Et nous y voilà !
Easy-Park, dès le début de sa mise en service, créa des vagues de contestations. Indésirable de par son mode opératoire révoltant, Easy-Park provoqua l’ire. L’opinion dénonça la gestion des parkings de Tanà par une société privée qui ne veut que démultiplier le gain au détriment des concitoyens. Les dirigeants de la CUA, de l’époque, n’avaient rien à cirer des tracas subis par les usagers. Naina Andriantsitohaina, bien conscient du mal, s’engageait en premier lieu à mettre fin l’indésirable contrat. Et c’est fait ! Mais, d’autres points de promesses attendent incessamment la concrétisation du moins la finalisation.
Pour ne citer entre autres que les plus urgents. L’assainissement de la ville, un gros paquet auquel la nouvelle équipe doit s’atteler urgemment. Le ramassage régulier et continu des ordures, les curages des dalles et les conduites d’eaux usées en particulier dans les bas-quartiers s’imposent et exigent un programme bien établi et suivi. Objectif à terme, radier du paysage urbain les flaques d’eau dès la moindre pluie. En passant, où en est-on sur le transfert de tutelle du SAMVA du ministère de l’Eau à la CUA ? Plus d’un s’interrogent y a-t-il un ou des blocages ? Partout ailleurs, la gestion de l’assainissement de la ville relève de la compétence directe de la Mairie. On doit trouver les voies et les moyens à remédier cette aberration qui a trop duré !
Les bouchons qui créent des tensions à tout le monde empoisonnent la vie quotidienne. La Police de la Commune en double avec la Police nationale doit être présente de façon permanente dans les parages des points noirs pour assurer la fluidité de la circulation. C’est anormal et illogique d’avoir deux « polices » dans la ville alors que l’on vit dans le bordel et l’anarchie !
L’organisation des marchés, formels et informels, demande à Naina des actes concrets et efficaces. Les mots d’ordre, « Le marché pour les marchands, la rue pour les voitures et les trottoirs pour les piétons » ne doivent pas rester un vœu pieux.
Les réparations des routes de la capitale qui sont pour la plupart en état de délabrement avancé requièrent un plan de travail sérieux et bien élaboré. Les opérations « tip-top » sont à bannir !
L’éclairage de la ville surtout dans les ruelles des quartiers où les bandits sévissent au quotidien est aussi un axe prioritaire.  La sécurisation de la population en dépend étroitement.
Certainement, beaucoup de ces points urgents cités en haut sont déjà en cours de chantier, il faut veiller aux réalisations finales.
Toujours disposé à traduire en actes ses engagements compris dans le « Veliranon’Iarivo », Naina Andriantsitohaina n’entend jamais décevoir Antananarivo.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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