Publié dans Editorial

A plaindre !

Publié le samedi, 27 février 2021

Le microcosme politique dans lequel évolue l’Opposition à Madagasikara est médiocrement dominé par des hommes et des femmes à plaindre. Des leaders politiques qui souffrent lamentablement de perspicacitéet du sens de discernement. Ils conduisent les brebis vers l’échafaud. Fort heureusement que les simples militants sont plus intelligents voire plus malins que les dirigeants. Ils savent faire la différence entre le bon grain de l’ivraie. En effet, les supposés sympathisants ne se laissèrent guère manipuler par des dirigeants en manque d’objectif sérieux. La population de la Capitale atteint déjà un certain niveau de maturité politique, elle rejette toute tentative de livrer le pays au caprice de la crise ni de se faire avoir aux griffes du piège tendu.
A tout seigneur, tout honneur ! Ravalomanana Marc, fondateur du parti TIM, le chef de file de l’opposition, en étant le président du RMDM, un ancien Chef de l’Etat, de son état, un ex- magnat du lait, divague dans tous les sens. Décidément, il n’y a rien de ce qu’il dit ou ce qu’il fait vaille la peine d’attirer l’attention. On se demande pourquoi la plate-forme des partis revendiquant le statut d’opposition l’a choisi comme chef ou président. De deux choses l’une :
- Il n’existe aucune personnalité digne de la stature nationale apte ou capable de se tenir debout face au régime en place.
- Tous les membres de la dite plate-forme manquent de jugeote pour choisir un bon « cheval de bataille ». Ou bien, les deux à la fois. C’est à plaindre !
Rajaonarimampianina Hery, le fondateur du parti HVM, ancien Chef de l’Etat, adopte la stratégie du silence, du moins en apparence. En réalité, il tire là où il se terre les ficelles. En tandem avec Ravalo, Rajao lance des offensives dont le seul objectif consiste à déstabiliser le régime « Orange ». Certes, il est plus malin que son complice. Mais, avec un score médiocre de huit virgule et quelque, Rajaonarimampianina ne pourra jamais prétendre revenir à la barre. C’est un homme à plaindre !
Andrainjato Vonison, l’ancien ministre de la Communication du régime précédent, ancien député de Soavinandriana, fervent et minable animateur de « Miara-manonja », s’éclipse bêtement. Une simple convocation de la Gendarmerie déclenche en lui une peur bleue. Il croit naïvement qu’une fuite en avant arrangera son cas. A plaindre !
Guy Ralaiseheno, l’autre minable animateur de la scélérate émission « Miara-manonja », un gueulard sans limite, lui aussi, s’évapore dans la nature en réponse à une « petite » convocation de la Gendarmerie. Notons qu’il ne s’agit point d’arrestation mais d’une convocation. Nuance ! Mais nos deux hommes, têtes brûlées de l’opposition, tremblent pour une simple « demande » de se présenter aux bureaux des Forces de l’ordre. Ils sont à plaindre !
Et la liste des hommes à plaindre est légion dans l’escarcelle de l’Opposition. Aussi, faut-il se cantonner sur ces quelques énergumènes.
Et que dire de ces femmes membres assidues de l’Opposition, « hors normes » en termes de délinquance morale, politiquement parlant, qui sèment la pagaille dans le pays ou en dehors. Hanitra Razafimanantsoa et Ernaivo Fanirisoa, toutes deux juristes, pour ne citer que ces deux femmes tristement célèbres et à plaindre, à juste titre, déshonorent la notoriété et la crédibilité de la gent féminine.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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