Publié dans Editorial

Journée des combattantes

Publié le dimanche, 07 mars 2021

8 mars, jour-J ! « Journée internationale de la femme » ce jour. Journée de l'année spécialement dédiée aux réflexions, sinon à la mise pour la énième fois sur le plateau du débat relatif aux droits fondamentaux du genre féminin. L'ONU, Organisation des Nations unies, adopte en Assemblée générale en 1977 une résolution historique reconnaissant la date de 8 mars comme étant une Journée mondiale de la femme. Et que tous les pays membres épris de liberté et respectant les droits humains, notamment ceux de la femme ont le devoir voire l'obligation de consacrer ce jour-là à une réflexion approfondie et à organiser ainsi des manifestations officielles se rapportant sur les droits de la femme. Madagasikara tient, tous les ans, à rendre hommage à cette journée hautement symbolique.

 

Il faut remonter plus loin au début du siècle dernier, en 1914, à la date du 8 mars, pour assister à une première organisation en meetings des femmes socialistes à Berlin. L'occasion pour les manifestantes de réclamer la considération de leurs droits en tant que femmes et en leur qualité de travailleuses. Et puis, tous les ans, le 8 mars, les femmes notamment dans les pays industrialisés, se manifestèrent publiquement pour qu'on réfléchisse à leurs droits. Il fallait attendre 1977 pour que les Nations unies prennent conscience et reconnaissent officiellement la date du 8 mars dédiée à la femme. La France emboîtait le pas en 1982.

A Madagasikara, le régime socialiste de l'Amiral rouge Didier Ratsiraka tenait à organiser tous les 8 mars des manifestations officielles et festives pour célébrer la Journée de la femme. Les descendantes d'Eve étant l'un des 5 piliers de la Révolution, entre autres les paysans producteurs, les travailleurs, les jeunes et les militants en uniformes tenaient un rôle de base selon le « Boky Mena ». Il fallait reconnaitre que l'organisation festive de la Journée internationale de la femme hérite de l'enthousiasme de la Deuxième République. La Première dame de l'époque, Céline Ratsiraka, en faisait avec les « Vehivavy Arema » une affaire personnelle.

A l'avènement du régime « Orange », la Journée de la femme prend davantage une tournure importante. Rajoelina Mialy, la Première dame, apporte un cachet particulier aux célébrations de la dite journée. Elle profite de l'occasion pour sensibiliser encore plus les décideurs et acteurs sociaux à se pencher réellement aux problèmes vécus par les femmes. Mialy Rajoelina attire spécialement l'attention de tous, en particulier les hommes, sur les violences que les femmes endurent depuis la nuit des temps, ce qui convient d'appeler « les violences basées sur le genre » (VBG). Mais aussi et surtout, elle milite pour galvaniser les femmes à refuser contre toute forme d'injustice et toute forme de violence. Mialy, notre combattante nationale  pour la noble cause, fonce afin que les femmes deviennent de vraies combattantes en assurant pleinement leur avenir. Le représentant résident de l'UNICEF a vu juste et légitime de proposer à l'endroit de Madame Rajoelina Razakandisa Mialy le noble poste d'ambassadrice de cette organisation onusienne dans la lutte contre les VBG. Une délicate mission que la Première dame malagasy a accepté d'assumer en toute humilité et en tout honneur. Une grande première à Madagasikara.

La Première dame sillonne toute l'île pour encourager les femmes combattantes dans leur combat quotidien.

Ndrianaivo

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Editorial

  • « RIZ Plus »
    Loin des tam – tam, des bling – bling, des folklores propagandistes et surtout des séances de photogéniques en vogue, malheureusement ces temps-ci, des évènements d’intérêts cruciaux pour l’avenir immédiat, à moyen terme et à long terme du peuple malagasy, se passent à travers le pays. Le projet RIZ Plus ou projet de productivité et de résilience des moyens de subsistance ruraux fait son bonhomme de chemin. Il contribue à l’objectif essentiel à savoir « Eliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable » dans le cadre de l’Objectif de développement durable (ODD) diligenté par l’ONU et s’inscrivant directement dans la Politique générale de l’Etat (PGE) autrement dit « l’autosuffisance alimentaire ».

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