Publié dans Editorial

Pays démocratique ! Un titre que la Grande île aspirait en vain

Publié le mercredi, 24 mars 2021

L’intervention du Chef de l’Etat Rajoelina, le samedi 20 mars dernier, intéressait l’opinion à plus d’un titre. Il fit part aux concitoyens que le nouveau variant de la Covid-19 d’origine sud-africaine, 501.Y.V2, se trouve de façon effective dans nos murs. La nouvelle souche présente des propriétés redoutables. Elle se répand très vite et résiste au vaccin. Le virus ne fait pas de détail. Il attaque à même les sujets supposés valides, les personnes entre 40 et 50 ans d’âge, d’une force de frappe terrifiante. La vigilance et la discipline vis-à-vis des mesures sanitaires s’imposent.
L’autre sujet d’aplomb que le Président aborda aussi durant cette « sortie » médiatique plus qu’intéressante concerne l’état de la démocratie à Madagasikara. Les activistes de l’Opposition martèlent non sans discernement que la démocratie souffre à Madagasikara. Ce à quoi le Chef de l’Etat rétorquait en apportant des éléments pertinents à l’endroit des têtes brûlées de « miara-manonja ».
En effet, le Président  dévoilait que d’après les rapports récents, de « The economist intelligent unit » (EIU), Madagasikara se trouve dans le Top 10 des pays du continent noir dans le classement des indices de démocratie. En un an, la Grande île a gagné six points. Quelle performance et qui dit mieux !
A ce niveau, Madagasikara devancedes pays longtemps choyés et estimés par la Mère-Patrie ou d’autres grands de l’Ouest. Des pays comme le Sénégal, le Liberia, la Tanzanie, le Kenya, le Maroc, le Gabon, etc. Dans la foulée, le Président Rajoelina témoignait d’une fierté légitime que les Malagasy n’ont pas honte de ce classement. De quoi faire taire les « gueulards » de « miara-manonja ». Grâce aux efforts du régime « Orange » à respecter le minimum vital de la liberté d’expression, d’opinion et la liberté de choix aux différentes élections à partir de 2018 jusqu’à récemment les sénatoriales, le pays peut s’enorgueillir d’être parmi les 10 premiers en termes de démocratie.
A noter qu’il ne s’agit pas de la démocratie de type socialiste de l’Est qui n’a rien de « démocratie » que de nom. Mais, c’est la démocratie qui respecte le choix du grand et la liberté d’agir, d’expression et d’opinion. Cette démocratie vit en termes réels à Madagasikara.
A l’époque de la Deuxième République, on encensait la République Démocratique de Madagasikara (RDM). Tout comme il y a, encore aujourd’hui, la République Populaire de Chine (RPC), de la République Populaire et Démocratique de Corée où l’on assiste à des régimes qui a affaire à tout sauf la « démocratie », le vrai. Des pays de dictature sans partage à l’image de la défunte URSS !
Madagasikara, à l’ère du TGV, réalise de gros progrès en matière de respect des droits fondamentaux de l’Homme. Aucune censure, pas de restriction de liberté de presse mais il y a quand même des balises à ne pas passer outre. La liberté de chacun est limitée par les intérêts du groupe tout autant que le groupe ne piétine pas sur la liberté de chacun.
Durant les soixante ans d’indépendance, Madagasikara errait dans les vagues. Il a fallu l’avènement du jeune Rajoelina au pouvoir pour que le pays accède au grade de « pays démocratique ».
Ndrianaivo

Fil infos

  • Assemblée nationale - Siteny Randrianasoloniaiko au perchoir
  • Crise institutionnelle - Madagascar suspendu par l'Union africaine.
  • Pillages à Antananarivo - La longue facture du chaos
  • Une mission du Panel des Sages de la SADC pour restaurer la paix et la gouvernance démocratique
  • Sortie de crise à Madagascar - Une situation à donner le tournis
  • Crise administrative - Des défaillances de facturation reconnues par la JIRAMA
  • Andry Rajoelina - « J’ai dû rejoindre un lieu sécurisé »
  • Présidence du Sénat - Jean André Ndremanjary assure l’intérim
  • Actu-brèves
  • Présidence du Sénat - Le bureau permanent destitue le Général Ravalomanana Richard

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • De la visibilité !
    A en croire au nième « Fanambarana » émanant des militaires cette fois-ci relayé par les médias publics et certaines chaînes privées et partant du Palais d’Etat d’Ambohitsorohitra, le pays change de dirigeants au sommet de l’Etat. Le colonel Michaël Randrianirina, chef du CAPSAT (Corps d’administration des personnels et des services de l’armée de terre), devient Chef d’Etat, en lieu et place de Rajoelina Andry Nirina. Jusque-là, le commun des mortels semble gober l’information inédite sans pouvoir réagir ni émettre son avis. D’ailleurs, on ne l’a pas demandé ! Tellement l’évolution de la situation tourne à une vitesse supersonique qu’on est un peu dépassé par les évènements. Jusqu’à hier, les acteurs directs, militaires, les députés et la Haute Cour constitutionnelle, tentaient de lever les voiles pour donner le moindre de lumière. Les concitoyens au même titre que les analystes et observateurs attendent et même exigent de la visibilité. Entre «…

A bout portant

AutoDiff