Publié dans Editorial

Prévisible hécatombe !

Publié le jeudi, 25 mars 2021

Barea coule. Les poulains de Nicolas Dupuis trébuchent à Bahir Dar (Ethiopie). En effet, nos héros ont concédé un score humiliant de zéro à quatre buts en faveur des Antilopes. « La plus belle du monde ne peut pas offrir que ce qu'elle a ! » dit-on. Tous les paramètres semblent réunis pour concourir l'échec du onze national malagasy. Le coach et les onze du Barea sur terrain n'ont pu faire autrement que subir les impacts prévisibles des mauvaises conditions. Pour qu'on réussisse un match, il faut comme toute chose des préalables bien établis, des pré-acquis incontournables ! Un match décisif de ce niveau ne se gagne pas à la légère.

 

En dépit des efforts et tractations, dans tous les sens, du coach national Nicolas Dupuis, l'équipe nationale n'a pu afficher au grand complet que tout juste la veille du match. Ainsi, avec une ou deux séances de préparation ou d'entrainement seulement, qu'est-ce qu'on pourrait faire mieux ? Et encore, il a fallu que Nicolas Dupuis monte au créneau et crie au scandale pour que certaine chose daigne à bouger. Il s'en prenait à l'inertie douteuse de la CAF face aux mesures iniques prises par des clubs européens à l'encontre des joueurs malagasy qui évoluent chez eux. Des observateurs bien avisés s'étonnent du silence des dirigeants de la confédération continentale devant le comportement injuste des dirigeants des clubs employeurs qui se conduisent en authentiques saboteurs. En fait, pour des raisons obscures et apparemment douteuses, les dirigeants des clubs auxquels nos compatriotes évoluent ont carrément refusé leurs déplacements vers le pays pour rejoindre et étoffer, à temps, l'équipe nationale et ce pour les besoins des préparatifs, Dupuis aurait voulu la présence des expatriés au moins dix à quinze jours avant le match.  C'est le minimum vital pour que l'équipe soit … productive. Et d'ailleurs, notre coach n'était le seul à s'indigner et à pointer du doigt l'ineptie manifeste !

Les conditions géographiques et climatiques difficiles ne ménagent point nos joueurs. A plus de 1 000 m d'altitude et 30°C de température ambiante, les protégés de Dupuis avaient eu du mal à maitriser les caprices du jeu.  

Ceci étant, inutile de jeter des pierres. C'était prévisible ! Certes, concéder 0 buts à 4 dépasse quand même la dose acceptable. Les détracteurs du régime y voient une opportunité pour enfoncer le clou. La moindre faille suffit à Ravalomanana et aux zélateurs de l'opposition pour crier sur le toit.  Les réseaux sociaux s'enflamment. Les ondes de « miara-manonja » se déchainent. En réalité, les supposés opposants du régime ne voient que l'envers du décor. Leur vision broie du noir.

Le sacré devoir qui attend chaque citoyen revient à encourager nos héros. Ce n'est pas parce qu'on a perdu un match qu'on va se jeter à l'eau. Il faut garder à tout moment la tête haute. Dirigeants du pays et simples citoyens doivent se donner la main pour soutenir notre Onze national. Il y va de la souveraineté nationale et de la fierté des 25 millions de Malagasy.

Malgré la déroute à Bahir Dar et en dépit de la déception générale, beaucoup de fidèles supporters estiment que l'espoir est encore toujours permis. Tout dépend essentiellement de la rencontre avec les Mena du Niger prévue ce mardi 30 mars à Barikadimy.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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