Publié dans Editorial

Justice sociale

Publié le jeudi, 29 avril 2021

20 février ! En quoi nous rappelle-t-elle cette date ?  Passé inaperçu, banal ou vulgaire jour de l’année, 20 février ne nous dit rien d’autant plus que cette indésirable pandémie accapare trop nos esprits, nos temps et nos activités, bref nos préoccupations. 

Par contre, quel que soit le contexte, les dates comme 20 mars (2020 ou 2021), un peu avant 8 mars ou après, le 29 mars et surtout de 26 juin, etc. s’imposent à nos mémoires. Et on s’accommode à se les rappeler, à les célébrer ou à les commémorer selon les circonstances et nos possibilités. Des dates sombres ou phares, c’est selon, qu’on ne peut pas ignorer encore moins oublier. Ainsi, la date du 20 février ne nous inspire en rien, une date quelconque sauf que …

L’Assemblée générale des Nations unies adopta une résolution dédiant la date du 20 février en l’honneur de la « Journée mondiale de la justice sociale ». Evidemment, Madagasikara encore en pleine bataille contre la Covid-19, comme la plupart des pays de la planète, ne pouvait pas accorder à cette « date » l’intérêt et l’importance qu’elle mérite.

S’il est des choses qui devraient trôner sinon figurer au premier plan, en tant qu’objectif majeur,  pour un régime qui se veut être démocratique, social ou humaniste et respectant le minimum d’un Etat de droit, la justice sociale s’impose comme incontournable voire inévitable.

On ne doit pas se permettre de se vanter d’instituer un régime social et démocrate, au sens propre des termes, plaçant l’homme au centre de ces efforts, sans avoir un minimum de souci à la justice sociale. Et les Etats membres de l’ONU, en adoptant la résolution, ont bien pesé l’importance vitale du sujet. Ils ne sont pas sans savoir non plus les difficultés rencontrées sur terrain quand on évoque le cas de « justice sociale ». 

A Madagasikara, le régime Orange de Rajoelina Andry veille autant que cela puisse paraitre à l’instauration de la justice sociale. Les « consignes » contenues dans l’IEM et surtout les recommandations du Velirano militent pour l’égalité de tous devant la loi et au regard des niveaux de vie de l’ensemble de la population. Sur les 13 points dudit Velirano, au moins six visent de près ou de loin à l’avènement d’une justice sociale. Entre autres, la paix et la sécurité (pour tous), la lutte contre la corruption, l’éducation pour tous, la santé pour tous, l’autosuffisance alimentaire, emploi décent, etc. Des objectifs phares dont la cause et la finalité reposent sur la justice sociale étant d’ailleurs le socle de la vraie démocratie. 

A travers la gestion de la crise sanitaire due à la pandémie de la Covid-19, des efforts soutenus et constants ont été déployés pour garantir les intérêts vitaux de tous et cela dans le cadre global d’une plus grande justice au sein de la société. Distribution gratuite de nourritures nutritives auprès des Fokontany. De même, les remèdes traditionnels améliorés tels que le CVO. Gratuité des traitements pour les personnes contaminées dans les centres de traitement, etc. Toutes ces actions louables s’inscrivent dans le souci d’une justice sociale.

La Journée internationale de la justice sociale aurait passé inaperçu. Sachez que le régime Orange de Rajoelina priorise et veille au quotidien au respect de la justice sociale.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Challenge
    Un Malagasy préside les destinées de la Communauté de la région australe de l’Afrique. Rajoelina Andry Nirina, Chef de l’Etat malagasy, a reçu des mains d’Emmerson Dambudzo Mnangagwa, le digne successeur du charismatique et légendaire leader zimbabwéen, l’ancien président Robert Mugabe, le flambeau de la présidence tournante de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC, version anglaise). Une organisation sous régionale d’au moins 350 millions d’habitants et dont la raison d’être vise à promouvoir le développement économique ainsi que veiller à l’instauration de l’union sacrée et à la stabilité politique des 16 Etats membres. Il ne s’agit aucunement donc d’un pouvoir régalien colonial ou impérial rappelant les périodes sombres de l’histoire d’occupations étrangères en Afrique. Il est plutôt question d’une Communauté d’Etats souverains partageant une même région.

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