Publié dans Editorial

Colloque de l’espoir

Publié le lundi, 14 juin 2021

« Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir ! » Tant qu’il y a de la volonté … politique et tant qu’on a un jeune visionnaire et engagé à la tête du pays, il y a encore de l’espoir !
Le « Colloque régional pour l’émergence du Sud » s’est tenu pendant deux jours ce week-end à Taolagnaro. Sous l’égide du Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina, en personne et en présence de tous les membres du Gouvernement dirigés par son chef, le colloque suscite de l’espoir, beaucoup d’espoir.
D’aucuns n’ignorent le calvaire voire l’enfer vécu par les concitoyens dans cette partie de la Grande île. Pratiquement déshérité de la nature, le Sud de Madagasikara vit quotidiennement dans la tourmente. En cause, les insuffisances chroniques d’eaux de pluie. Il arrive souvent que la pluie se fait attendre pendant deux ou trois longues années. La sécheresse tue ! Les hommes, les plantations et les animaux d’élevage, les bœufs notamment, souffrent terriblement. Ils meurent de faim et de soif. En effet, les insuffisances alimentaires, en quantité et en qualité, étouffent. Les personnes âgées, les femmes et les enfants sont les principales victimes.
Drame en sus, la région du Sud se rend célèbre par le fait qu’elle soit devenue un grand « cimetière de projets ». Des ateliers, des conférences débouchant sur des projets ou des programmes parfois alléchants, il y en a eu mais le tout n’a jamais dépassé  le cadre des  intentions. Rien que de vœux pieux. Des promesses électorales, de belles paroles, il y en eu en pagaille mais toutes restent sans lendemain ! Et le grand Sud périt à petit feu !
Il a fallu attendre l’arrivée au pouvoir d’un jeune visionnaire, engagé et responsable en la personne de Rajoelina Andry pour que tout bouge ! Justement, le Président Rajoelina , à travers les XIII points du « Velirano », entend faire bouger les choses. Il n’est plus question que Madagasikara végète dans une telle misère. Ça suffit !
Pour le cas du grand Sud, il faut d’abord se concerter. Quelles solutions ! Quelles stratégies ! Quels moyens ! Et surtout, quelle méthodologie ! Autant de questions qu’il faille trouver des réponses adéquates et pertinentes. Ce colloque dit de l’espoir porte en lui une singularité du fait qu’il s’appuie tout d’abord sur les efforts nationaux. On tente de définir une porte de sortie malgacho-malagasy. On ne nie pas l’importance des apports de l’extérieur, des Partenaires techniques et financiers (PTF), mais on veut miser surtout, dans un premier temps, sur nos capacités propres à se relever. On verra après les éventuelles contributions des bailleurs de fonds traditionnels. D’ailleurs, ils sont là pour.
Les différentes interventions durant le colloque nous permet d’avoir l’esquisse exacte de ce qu’on va entreprendre dans cette partie du pays répondant aux besoins réels des habitants et des stratégies à adopter.
Compte tenu des attentes impérieuses et des urgences non négociables sur terrain, ce qui importe le plus consiste à traduire en actes concrets les résolutions de ce « Colloque de l’espoir ». Les habitants en ont assez des projets mirobolants sur table. Ils attendent impatiemment  des réalisations concrètes sur terrain.
Fort heureusement que le Président Rajoelina insiste et persiste dans ce sens.
Ndrianaivo


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Editorial

  • Nécessité impérieuse
    L’Assemblée nationale vote la Loi de finances 2026. Après moult débats souvent houleux assortis de 24 amendements, les députés ont finalement adopté le Projet de la LFI – 2026 dans la journée du mardi 25 novembre 2025. C’est la première fois dans les annales des travées de l’Hémicycle de Tsimbazaza que de vifs débats agitaient les réunions en commission, en séance plénière des représentants du peuple. L’adoption du Projet de la LFI 2026 suscitait des intérêts particuliers des parlementaires. Le ministre de l’Economie et des Finances, le grand argentier de la République, Dr Herinjatovo Ramiarison, devait signaler une note positive et encourageante face à ce regain d’intérêt et d’attention que nos élus éprouvent à l’endroit des Finances de l’Etat, le « nerf de la guerre ». Pour la première fois dans l’histoire des législatures du pays que les députés ont bien voulu prendre conscience des responsabilités qui pèsent sur leurs…

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