Publié dans Editorial

Enième tentative du diable !

Publié le lundi, 21 juin 2021

Dans les enseignements des Saintes Ecritures dispensées dans les Ecoles du dimanche, l'unique objectif du diable consiste à faire trébucher par terre (lavo amin'ny tany) les enfants du Bon Dieu. Tous les moyens sont bons, placage par derrière, médisance (dire du mal, accuser sans fondement aucun…), bousculade pour déstabiliser et renverser, etc.

Le diable se rabat sur le peuple de Dieu pour se venger du verdict que Dieu lui a infligé à savoir « destituer de son poste au ciel et le renverser sur terre ». Curieusement, le même phénomène se retrouve dans la vie politique du pays. L'esprit du mal  agissant pour le compte de l'opposition n'a qu'un seul objectif, renverser le régime en place. Pour ce faire, il use les mêmes pratiques chères au diable : secouer, déstabiliser et finalement renverser ... par terre !

Dans un pays où le jeu démocratique fonctionne normalement ou bien démocratiquement, le Président élu préside et dirige tandis qu'en face l'Opposition critique, propose des solutions et joue le rôle de contrebalance du pouvoir. Et ainsi va la vie ! Personne n'oppresse personne ! Personne ne déstabilise personne !

Malheureusement, l'Opposition selon la définition démocratique du terme n'existe pas à Madagasikara ou du moins se fait rare. La grande partie de ceux ou celles qui revendiquent publiquement le statut d'opposition ne sont que des « détracteurs » sinon des « déstabilisateurs » en puissance. Ils se trompent de chemin ou plutôt de cible. Comme d'habitude d'ailleurs !

Les foyers de troubles allumés ici et là presque sans intervalle ni transition n'offrent pas  aux dirigeants en place l'occasion de se pencher et d'élaborer sérieusement les stratégies de relance du pays. Les problèmes inhérents au milieu universitaire servent de prétexte aux détracteurs pour fomenter des troubles.  Des mouvements qui s'apparentent mieux à des actes de déstabilisation que de simples revendications. De Barikadimy à Ankatso, de Vontovorona à Ambondrona, d'Antsiranana à Maninday et d'Andrainjato  les fumées de la braise ne baissent pas d'intensité. Le feu couve et il suffit de la moindre étincelle pour que tout s'enflamme et détruit tout sur son passage.

Du côté de l'Administration notamment universitaire en relation avec le ministère de tutelle, il y en a certainement des zones d'ombre à éclaircir. « Pourquoi les responsables financiers en charge des dossiers relatifs aux bourses d'études ne parviennent-ils pas à régulariser à temps les paiements ? » Le même problème revient, sans faute, presque tous les trois mois ou plus ! On a l'impression qu'on offre sur un plateau d'argent l'opportunité aux détracteurs du régime à sévir. Lesdits responsables sont-ils conscients de la lourde responsabilité qu'ils endossent ? En négligeant leurs tâches, ces responsables indélicats jettent de l'huile sur le feu. Et les hauts dirigeants du pays passent le maximum de leur temps à étouffer les incendies. Un travail de sapeurs pompiers qui finit à terme par dévier les efforts pour la relance. C'est l'objectif par excellence des ennemis de la Nation.

Le cas récent des mouvements violents et aveugles des étudiants de Maninday démontre par A+B les intentions perverses des détracteurs du régime. En réalité, on fait porter le chapeau aux étudiants la responsabilité des violences et des destructions. Les vrais commanditaires seraient ailleurs. Une énième tentative de déstabilisation !

Ndrianaivo

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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