Publié dans Editorial

Quel que soit… !

Publié le jeudi, 02 septembre 2021

Quel que soit X, la terre tourne toujours dans le sens de l’aiguille d’une montre ! Et soit X le résultat du match mettant aux prises les Barea (Madagasikara) contre les Ecureuils (Bénin). Un match officiel comptant pour les éliminatoires au vu du Mondial Qatar 2022. Une rencontre cruciale aussi bien pour Madagasikara que le Bénin. Une fenêtre pour le Mondial de l’année prochaine au Qatar. Soit les Barea remportent, la fenêtre et la porte s’ouvrent et on continue tout droit vers Qatar ! Soit les Barea perdent, une fenêtre se ferme, la porte est à demi-ouverte, l’avenir est hypothéqué ! Certes, il y aura encore d’autres matchs mais l’enjeu se complique et le défi à relever se corse. Pour tout dire que le premier match officiel sur le grand stade Barea flambant neuf auquel les onze des Barea vont affronter est difficile mais pas… impossible.
Quel que soit le résultat du score, les 25 millions de Malagasy ne doivent pas s’empêcher de jouir et de se féliciter d’avoir, pour la première fois, un grand stade de référence internationale digne des Maracaña, du Parc des Princes ou pourquoi pas du Stade de France et bien d’autres ! Un vrai « bijou » voire un authentique « joyau », le second d’ailleurs pour la Capitale de Madagasikara après celui de la Rocade d’Iarivo en l’espace de quelques mois. Les officiels de la Confédération africaine de football (CAF), venus sur place inspecter le tout nouveau stade, le déclarent conforme aux critères imposés et attestent un Certificat d’homologation, en ce sens que le site pourra accueillir tout match officiel. Un objet de fierté légitime de la Nation entière.
La journée du 2 septembre est à marquer d’une pierre blanche dans l’histoire du football malagasy et de l’Histoire (grand H) de Madagasikara. Le Président de la République de Madagasikara, Rajoelina Andry Nirina, procéda à l’inauguration officielle et solennelle du stade municipal baptisé « Stade Barea », bâti sur le site mythique et légendaire de Mahamasina. Une infrastructure moderne respectant les normes requises, « manara-penitra », par les Instances internationales telles la CAF et la FIFA (Fédération internationale de football association. De par sa taille, le stade Barea peut s’arroger le titre du « plus grand stade de l’océan Indien, du continent africain… La Grande île n’a jamais eu l’opportunité de disposer d’un stade de référence de cette dimension. L’ancien Stade municipal de Mahamasina fut depuis la nuit des temps le seul à pouvoir accueillir des compétitions officielles d’envergure internationale. Le citoyen malagasy, jaloux de la souveraineté nationale, peut, toute fausse modestie mise à part, être fier de cette prouesse technique, signe d’un courage et d’une volonté politique de notre jeune Président.
Quel que soit le résultat du match, le sentiment d’honneur et de fierté anime toujours l’esprit des concitoyens malagasy. Une victoire, c’est mieux ! Un revers, cela n’affectera nullement l’engouement du public. Il faut admettre que le contexte voire l’ambiance ne s’y prête pas tellement. Dans tous les cas de figure, on sera toujours derrière notre Onze national ! La pandémie de la Covid-19 nous hante toujours l’esprit. Au stade où l’on est, on peut avancer que le pays parvient à le contourner. Cependant, prudence oblige ! Une telle situation nous apprend tous à surpasser les écueils.
Ndrianaivo



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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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