Publié dans Editorial

Vendeurs de sable !

Publié le lundi, 11 octobre 2021

Des personnalités à l’image de Patrick Ramiaramanana, de Siteny Randrianasoloniaiko et des formations politiques évoluant dans la sphère de l’Opposition se prononcent déjà pour l’échéance de 2023. Ils se caressent « par silence » l’idée de devenir le prochain locataire du Palais d’Atsimondrano (Iavoloha) mais choisissent pour le moment la tactique de se terrer « sous-bois » et agir en sourdine ou sous cape. De ce fait, les travaux souterrains grouillent et des attrape-nigauds foisonnent à travers l’île.

 

Côté pouvoir, le Chef de l’Etat en exercice Rajoelina Andry Nirina, le légitime architecte et à la fois l’artisan du régime Orange mène la barque. Tout comme un chef d’orchestre, il cadence le rythme et tempo. En sa qualité de chef de chantier, celui de la reconstruction voire redressement de la Grande île, Rajoelina Andry, souvent accompagné de son épouse, parcourt monts et vallées et ce afin de vivre sur terrain les réalités du pays et diriger les travaux en cours. Ecartant l’approche démagogique, Zandry Kely parle et fait du concret ! Et partout où il va, le peuple répond présent et en … masse. Un bâtisseur confirmé est celui qui élabore le plan, qui conçoit l’exécution, qui donne des instructions et qui retrousse les manches et qui met la main dans la pâte. Il est donc l’architecte qui conçoit, l’ingénieur qui dirige et le maçon qui collabore.

De l’autre côté de la rive. Opposants ou détracteurs, c’est selon, et certaines personnalités se préparent pour les uns, se positionnent pour les autres en vue de la prochaine course de 2023. Une sourde ébullition secoue le cosmos politique local. Dans l’univers de l’Opposition du moins celle qui prétend l’être, les actions s’orientent en gros vers deux axes : détruire et vendre du … sable.

Si les tenants du régime conjuguent tous les efforts possibles et imaginables pour redresser encore mieux rebâtir le pays, les prétendus opposants s’évertuent à détruire ou autrement à détraquer. Ils confondent les choses et jettent dans un même panier « opposer » et « détruire ».

La mission attribuée à l’Opposition est noble. Elle s’érige en contre-pied du pouvoir. En tant que tel, l’Opposition rend vivante la vie politique du pays. Grâce à son rôle de force alternative sinon force de proposition, elle contribue à la stabilité du pays. Mais quand elle déborde de cette attribution, l’Opposition devient une force destructive, une force nuisible.

Cependant voilà, à défaut de pouvoir saper les œuvres de refondation du pays, les faux opposants, qui ont été rejoints par certaines personnalités en quête d’une crédibilité et de popularité, s’égarent dans la pègre. Ils vendent du sable, des pacotilles. Un vendeur de sable s’illustre dans la tromperie, de la démagogie et du leurre. Ils font croire aux gens qu’avec du sable « uniquement » on pourra ériger dans la dureté un bâtiment ou un château. Du charlatanisme pur ! Heureusement, personne n’est dupe ! Il ne faut jamais prendre le peuple de Dieu pour des canards sauvages.

A l’approche de la date de 2023, bien qu’il reste encore environ 24 mois à parcourir, le côté jardin du microcosme politique du pays bouillonne déjà. Dans les rangs du pouvoir, on fait du concret et dans le camp adverse, on propose du sable.

Ndrianaivo

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  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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