Publié dans Editorial

Défis et enjeux !

Publié le vendredi, 05 novembre 2021

Jour-J, ce 6 novembre, de la réouverture du ciel malagasy aux vols internationaux. Les vols domestiques et régionaux, déjà opérationnels depuis le 24 octobre, fonctionnent timidement. Fermé depuis le 20 mars 2020, date de la détection des premiers cas positifs de la Covid-19, des cas importés, sur le sol malagasy, le ciel de Madagasikara n'a pu être de nouveau ouvert que ce jour du 6 novembre 2021. Notons qu'à partir de ce même jour du 20 mars 2020, les autorités du pays ont décrété « l'état d'urgence sanitaire » incluant automatiquement des mesures sanitaires obligatoires dont entre autres le confinement, le port du masque et les mesures barrières sur toute l'étendue du territoire national.

 

Bien que des moments d'éclaircie face à la pandémie aient été constatés vers le début du second semestre de 2020 et vers la fin du premier semestre de 2021, le Gouvernement n'a pas voulu céder aux pressions des opérateurs économiques notamment ceux qui évoluent dans le secteur du tourisme pour la réouverture des frontières. Le Président de la République, en personne, rejette toute option à une telle éventualité.  En fait, Rajoelina ne plaisante pas sur la santé du commun des mortels. Il maintient, mordicus, la barre haut. En dépit d'une certaine situation encourageante, la menace de la 3ème vague plane toujours.

La fermeture des frontières frappe dans l'œil à toutes les activités liées au tourisme.  De l'hôtellerie aux Agences de voyage en passant par les Tours opérateurs et en finir aux acteurs de guidage en général, sans omettre de mentionner les compagnies aériennes, tout ce beau monde qui se nourrit des activités incorporées dans ce secteur prometteur végète sinon s'agenouille.

Il fallait attendre la Rencontre avec les entrepreneurs francophones (REF) à l'Hippodrome Longchamp (Paris) en août pour qu'une lueur d'espoir apparaisse à l'horizon. En effet, des suites d'une pertinente question relative à la réouverture des frontières, le Chef de l'Etat Rajoelina, l'invité d'honneur de la Rencontre, annonçait la probabilité de rouvrir le ciel malagasy aux vols internationaux vers le mois d'octobre tout en prenant la peine de préciser « si les conditions sanitaires le permettent ».

L'attente fut un peu longue mais il en fallait. Au final, le Gouvernement décide à ouvrir de nouveau les portes du ciel malagasy en deux étapes : les vols domestiques et régionaux sont prévus pour le 24 octobre tandis que ceux de l'international pour le 6 novembre.

Le 24 octobre, tout s'était produit sans trop de problèmes pour les vols domestiques et régionaux. Seulement, les tests PCR au débarquement ont révélé que deux des passagers en provenance de l'Ile Maurice ont été testés positifs. A Morondava, des personnes contaminées ont été repérées. Les mesures drastiques s'imposent.

On est là au jour-J de la date cruciale du 6 novembre. Compte tenu du contexte délicat qui prévaut, rien n'est acquis au préalable. Les responsables étatiques notamment des départements des Transports et du Tourisme doivent faire preuve de grande vigilance et d'énorme prudence. Les détracteurs du régime guettent la moindre maladresse pour tout remettre en cause. La menace de la 3ème vague qui rôde dans les parages saute à la première occasion. Une extrême attention doit être accordée également à la traque de tout trafic illicite.

Défis et enjeux à surmonter !

Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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